PROCÈS DE JOEL AIVO À LA CRIET LE VERDICT EST TOMBÉ

Le procès du professeur Joël AIVO a rendu son verdict le lundi 6 Décembre 2021. 10 ans de prison et 45 millions d’amende c’est la peine requise. La grâce présidentielle reste désormais la seule issue pour que le professeur recouvre sa liberté. Dans une telle perspective, seul le silence est d’or.

Depuis son interpellation le Jeudi 15 Avril, le professeur agrégé Joël AIVO a été placé sous mandat de dépôt à la prison de Missérété. L’homme étant une personnalité et pas des moindres, le fait a alimenté et ne cesse d’alimenter les colonnes des journaux, les ondes des radios et télévision, les réseaux sociaux et même les causeries publiques. Depuis que dure son séjour dans l’univers carcéral béninois, tous les regards sont focalisés sur la tenue de son procès devant les juridictions compétentes et le verdict qui en sortira.

Depuis ce lundi 6 Décembre 2021, c’est désormais chose faite. Le professeur Joël AIVO et ses co-accusés dans une affaire dite « d’atteinte à la sûreté de l’État et blanchiment de capitaux » ont été présentés à la CRIET.
A l’issue du procès, le verdict reste une pilule très amère pour l’accusé : 10 ans de réclusion criminelle avec 45 millions de francs CFA d’amende. La justice a ainsi fixé son sort et le professeur agrégé devra donc retourner dans les geôles.

Tous les réquisitoires de la défense et de l’accusé ont été vains, ils n’ont pas pu infléchir la courbe assez élevée de la sentence. Ainsi, le vin est tiré et il faut le boire. La justice a parlé et c’est ainsi ! Tout citoyen devra s’y résoudre et ce n’est pas à un professeur de droit qu’on aurait perdu son temps à l’expliquer, lui qui est resté impassible lors du verdict :  » J’ai décidé de faire don de ma personne à notre pays. »
La CRIET a donc tranché et vu le condamné et la peine retenue, beaucoup de cœurs sensibles sont touchés.

Aux lendemains de ce verdict, des voix s’élèvent pour implorer la clémence du Chef de l’Etat, le Président Patrice TALON afin qu’il prononce une grâce présidentielle à l’endroit du professeur AIVO.
Il est fort probable que le premier magistrat de la république embouche cette trompette pour une décrispation totale du climat socio-politique national.

Depuis quelques temps, les personnes accusées dans les violences post électorales ont tous recouvré leur liberté.
Même certains noms forts jurant d’une opposition certaine au Président Talon sont désormais libres de leur mouvement. Une grâce présidentielle envers Joël AIVO déjouerait les pronostics des mauvaises langues qui n’y croient guère pour cette fin d’année 2021. La présente carte à jouer est du pouvoir discrétionnaire du Président de la République et Père de la Nation, lui qui travaille sans cesse à rassembler les Béninois autour de l’œuvre de construction de notre nation commune. Que le tintamarre se calme donc pour faire place à un silence propice aux bonnes décisions. Le bien n’aime pas le bruit et le bruit n’aime pas le bien.

Péco Mamert ALLADAYE