PRESIDENTIELLES DE 2021 AU BENIN : TALON POUR SUCCEDER A TALON

‘’Le président Patrice Talon a encore le droit constitutionnel d’être candidat en 2021’’. Ainsi, les mouvements et associations politiques soutenant la candidature de l’actuel Chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, pour un deuxième mandat naissent et foisonnent comme des champignons. On peut voir dans la foulée des mouvements tels que : « Feu vert Talon », « Talon doit revenir en 2021 », « Agbonon au pouvoir », « La rupture en marche », « Les Jeunes Patriotes du Bénin », « La ligue des jeunes leaders », « Plateforme Talon 10 ans »,… La liste est longue et interminable.

Déjà à sept mois de l’élection présidentielle, les populations béninoises ne savent toujours pas, avec certitude, les réelles intentions du Président de la République Patrice Talon. L’homme qui avait parlé d’un mandat unique depuis 2017 suite au rejet de son projet de révision de la constitution comportant le principe du mandat unique. ”J’aviserai”, avait répondu Patrice Talon interrogé sur la possibilité qu’il se présente à l’élection présidentielle de 2021. Pour rappel en 2019, sur un média international, le Chef de l’État avait posé trois conditions pour se représenter à l’élection présidentielle à la fin de son premier mandat. Il s’agit de sa disponibilité, du contexte politique et l’état de la mise en oeuvre de son action.

‘’ TALON POUR SUCCEDER A TALON’’ C’est ce qui explique ces derniers jours, les mouvements des partisans du régime de la Rupture qui multiplient les appels à l’endroit du Président Patrice Talon afin qu’il se déclare candidat à sa propre succession. Des parlementaires, des conseillers au Palais de la Présidence, des directeurs généraux d’entreprises publiques, des universitaires et cadres membres des partis politiques soutenant l’action gouvernementale et de milliers de jeunes militants n’ont cessé de demander avec insistance un second mandat pour Patrice Talon.

Force est de constater qu’il est indispensable que le Chef de l’État ait un nouveau mandat de 5 ans afin de poursuivre l’œuvre de développement en cours, l’exécution des projets structurants, l’exécution des travaux, la mise en œuvre des réformes qui induisent une croissance économique durable, la réduction de la pauvreté et les progrès en matière de l’eau, de l’électricité, etc.
Pour mener l’analyse plus loin, l’on pourrait dire que le chef de l’Etat serait bien conscient de voir la dynamique actuelle se poursuivre au delà de 2021. C’est dans cette optique, à la veille des 60 ans d’indépendance, il a affiché, à travers un argumentaire développé se qui suit : (…) ces résultats ne constituent qu’un début de réalisation, des conditions minima préalable à l’essor de notre économie”, a dit Patrice Talon qui poursuit : ” C’est pourquoi nous ne devons point nous en contenter encore moins arrêter la dynamique, si nous voulons les amplifier”.

Si On ne change pas l’équipe qui gagne, Talon doit revenir disent beaucoup d’acteurs politiques et une bonne partie de la population. Pour les partisans, Talon et son gouvernement , c’est bien l’équipe qui gagne. Et en réalité, le Bénin se développe à un rythme impressionnant. C’est donc pour maintenir cette dynamique dans la durée que Talon doit succéder à talon insistent ils.
Il est nécessaire de reconnaitre que le président Patrice Talon a, à son actif un bilan satisfaisant et devrait continuer dans sa lancée de développeur pour le bonheur de tous.

Mais par ailleurs, en dépit de tous les mouvements de soutien et sollicitations diverses, la balle est désormais dans le camp du chef de l’Etat pour décider de ce qu’il se portera candidat à sa propre succession ou non. Il doit accepter de rempiler indique un Ministre du gouvernement.
Au regard de ses résultats, de la parfaite maîtrise de la situation socio-politique, de l’indolence qu’on observe au niveau de l’opposition, on pourrait bien affirmer que face à sa candidature, aucun autre ne peut prospérer. Face au flou qu’on observe chez ses adversaires qui d’ailleurs sont divisés entre eux, on peut dire sans crainte que Talon va succéder à Talon.
L’avenir va nous situer et ce n’est plus loin.

Jules BOCO