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PRESIDENTIELLES DE 2021 AU BENIN : QUE FERONT ZINSOU,ADJAVON, KOUTCHE ET LEHADY SOGLO ?

Le président d’honneur de l’Union Sociale Libérale (USL), Sébastien Ajavon, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances, Komi Koutché, le premier ministre Lionel Zinsou et ancien maire de la ville de Cotonou, Lehady Soglo ne se sont pas prononcés jusque là sur le sujet brûlant de l’heure : les élections présidentielles de mars 2021.

Est ce principalement à cause d’une décision rendue publique le jeudi 18 juin, par la Cour Constitutionnelle du Bénin qui a Jugé conforme à la loi fondamentale, la décision qui interdit la délivrance d’actes de l’autorité aux personnes poursuivies par la justice béninoise. Une décision qui met en difficulté ces quatre opposants au régime du président Patrice Talon au sujet des présidentielles de 2021. Il faut dire qu’avec cette décision, toute personne recherchée par la justice béninoise ne peut plus se faire établir ou délivrer les actes de l’autorité. Plus donc de certificat de résidence, de bulletin N°3 du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois, de certificat de nationalité et d’autres pièces entrant dans la constitution d’un dossier de candidature tel disposé par le Code électoral.

Pour rappel, Le président d’honneur du parti Union sociale libérale, Sébastien Ajavon condamné à 20 ans de prison par la CRIET dans une affaire de drogue vit en exil depuis quelques années en France. De même, l’ancien ministre des finances, Komi Koutché, cité dans une affaire de malversations financières au Fonds national de microfinance (FNM) a été lui aussi condamné à une peine de 20 ans de prison et une amende de 500 millions de francs CFA. Il en est de même pour l’ancien Premier ministre Lionel Zinsou condamné par la justice pour une affaire de dépassement de frais de campagne lors de la dernière présidentielle.
Vu que les présidentielles de 2021 s’approche à grand pas, que feront ces opposants de Patrice Talon ?

Le constat est amer et sans appel: du point de vue juridique, aucun d’eux n’a aucune marge de manœuvre. Sauf dispositions contraires. Ainsi, il faut oser dire qu’ils sont complètement et sérieusement en difficulté et très probablement écartés des prochaines joutes électorales. Plus rien ne leur reste pour le moment mais ils peuvent décider de soutenir un candidat de leur choix . Difficile choix par contre.

Le nouveau code électoral et les antécédents pénaux encore à leur actif laissent perplexe et bloquent les pions de ces acteurs politiques . Le jeu électoral de 2021 sera joué bien sûr sans ces hommes politiques en exile qui ont fait preuve de leurs capacités politiques par le passé . Mais le passé est bien différent du présent qui lui n’a rien à voir avec le futur. Quelle décision vont ils prendre ? C’est la question que beaucoup se posent en ce moment.

Jules BOCO

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