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Gestion migratoire au niveau des frontières : L’Oim outille la police républicaine

Rendue possible grâce à la coopération bénino- japonaise, la formation de l’Organisation internationale pour les Migrations (Oim) sur le Midas s’inscrit dans le cadre du renforcement du mode de gestion des frontières dans le nord du Bénin.

La position stratégique qu’occupe le Bénin dans la sous-région motive davantage cette formation.
En effet, la question de la gestion migratoire au niveau des frontières préoccupe le Bénin et ses partenaires dans l’actuel contexte du Sahel et de l’Afrique de l’ouest. C’est dans ce cadre que la représentation de l’Organisation internationale pour les Migrations (Oim) a organisé une formation au profit des formateurs sur le projet Midas. Ce projet est relatif à une meilleure compréhension des flux migratoires à la frontière de Malanville.
Elle se veut donc respectueuse de l’agenda africain sur la migration qui vise à faire tirer le meilleur profit aux pays en matière de migration.
« La migration, thème central pour la gestion des frontières, est un phénomène naturel qui constitue la solution et non le problème qui résulte de nombreuses autres difficultés », a laissé entendre Florent Edgard Agbo, directeur de l’Emigration et de l’Immigration.
« L’hospitalité qui caractérise le Bénin favorise les flux migratoires et appelle à prendre des précautions dans ce sens. Face aux réalités sécuritaires au nord du Nigeria, au Niger, au Burkina Faso, il est très important pour le Bénin d’être informé au mieux sur ce qui se passe au niveau des frontières en termes de mouvement de personnes. Le système de collecte de données de l’Organisation internationale pour les Migrations (Oim) est une réponse qui intéresse le Bénin », souligne-t-il.

Selon lui, la question des données statistiques sur la migration est un sujet d’importance régionale et le Bénin est sur la bonne voie avec la modernisation de son mode de gestion des frontières terrestres. A cet effet, le Bénin pose les jalons nécessaires afin de mieux faire face aux défis migratoires.
« La réalité des frontières terrestres est un challenge pour le Bénin au regard des réalités sociologiques des peuples que les frontières tracées ont séparés. C’est un contexte dynamique quand on connaît l’état civil des pays africains », insiste-t-il.
La présente formation qui s’inscrit dans le cadre du projet Midas intègre notamment la frontière de Malanville au nord du Bénin et permettra de renforcer la sécurité transfrontalière.
C’est un outil de collecte, de traitement et de partage des informations sur les migrants mis à la disposition du Bénin par le Japon. « Le Midas constitue une réponse à la problématique des données statistiques mais aussi leur sauvegarde », développe Laurelle Hounsounou, chargée de Bureau par intérim de l’Organisation internationale pour les Migrations au Bénin.

A.C.C

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