La Cour d’appel de Paris a tout de même été moins sévère envers François Fillon, ex premier ministre de France. Cette cour a condamné, le lundi 9 mai 2022, l’ex Premier ministre à quatre ans de prison, dont un an ferme, d’une amende de 375 000 euros et dix ans d’inéligibilité dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs qui avait explosé, avant 2017, des emplois fictifs au bénéfice de son épouse Penelope. Cette affaire avait entaché la campagne présidentielle 2017, candidat de la droite, François Fillon, premier temps favori dans les sondages, il avait finalement été éliminé au premier tour, submergé par la révélation de soupçons d’emplois fictifs concernant son épouse, Penelope Fillon. Cette peine de prison ferme à lui infliger a été rendue aménageable pour l’homme politique, par le port d’un bracelet électronique.
Quant à son épouse Penelope, elle a été punie de deux ans d’emprisonnement avec sursis, et écopé de 375 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité. Il faut noter que Ces condamnations pour détournement de fonds publics, complicité d’abus de biens sociaux et recel de ces deux délits notamment, sont plus légères que celles prononcées en première instance, le 29 juin 2020. Il avait écopé devant le tribunal correctionnel de Paris en juin 2020, d’une condamnation de cinq ans de prison dont deux ferme. Les époux Fillon, tout comme Marc Joulaud, l’ancien suppléant de François Fillon, condamné à trois ans de prison avec sursis, étaient absents lors du prononcé de la décision en début d’après-midi.
En ce qui concerne Marc Joulaud, le suppléant de François Fillon, le troisième mis en cause de cette affaire, alors qu’il était élu au Parlement français, il a été condamné à trois ans de prison avec sursis. Il lui a été reproché d’avoir embauché en tant que attachée parlementaire, l’épouse du premier ministre, Penelope Fillon. C’était un média français avait alerté sur le sujet, révélant l’embauche de dame Penelope, n’étant rien d’autre que la charmante épouse de François Fillon. Cette dernière était notamment l’assistante de son époux, puis avait occupé le même poste avec le suppléant de François Fillon. Elle aurait perçu pour cet emploi une rémunération évaluée à 612.000 euros nets. La cour d’appel a relaxé les époux Fillon concernant le premier des trois contrats litigieux d’assistante parlementaire de Penelope Fillon, entre 1998 et 2002, « au bénéfice du doute ». Elle a, en revanche, confirmé la culpabilité concernant le contrat entre Mme Fillon et Marc Joulaud entre 2002 et 2007, ainsi que pour le contrat entre les époux en 2012-2013. Le contrat de conseillère littéraire de Penelope Fillon à la Revue des deux mondes a été jugé » fictif « . François Fillon a décidé de se pourvoir en cassation, selon ses avocats.
Aristocrate Goussikindé
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