Développer les partenariats public-privé pour financer les formations et la construction des infrastructures, faire des prélèvements sur la contribution libératoire, miser sur la contribution de la diaspora tel qu’expérimenté par Israël et l’Inde, lever une taxe sur les ressources naturelles comme au Botswana avec l’exploitation des minerais, ou encore taxer les produits financiers et les petites donations.
Ce sont là les cinq (05) pistes explorées par le gouvernement marocain pour le financement de l’éducation.
C’est une annonce de saaïd amzazi, Ministre de l’éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à l’occasion d’un colloque sur le financement du système éducatif, organisé par la trésorerie générale du royaume du Maroc, selon l’information diffusée par l’agence ecofin sur son site internet ce 11 décembre 2020.
Malgré les fonds mobilisés par le budget national (22 % soit 7 % du pib) et les ménages (30%), il devient de plus en plus difficile de financer les réformes planifiées dans le secteur de l’éducation. Ces dernières nécessitent un coût supplémentaire d’environ 10 milliards de dirhams annuellement. Une situation encore plus inquiétante avec la crise sanitaire actuelle qui implique plus de financement dans la digitalisation.
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