À l’approche des législatives de décembre, la classe politique s’égare en querelles byzantines sur le mode de scrutin, le nombre de mandats présidentiels et la composition de la Ceni.
Vu de l’extérieur, le Togo semble vivre par à-coups. Une partie de l’année, les mornes plaines de ce pays d’agriculteurs s’alanguissent dans la somnolence de la saison des pluies. À l’image de Lomé, en cette mi-octobre. La capitale présente le visage d’un orgueilleux centre d’affaires illuminé par la quinzaine d’immeubles ultramodernes où siègent ses banques, le long de ses larges avenues soigneusement entretenues…
Puis, comme stimulé par l’harmattan et l’approche des consultations électorales, le volcan s’éveille, prêt à tout dévaster. Une partie de la classe politique durcit le ton, déserte les institutions pour regagner la rue avec son inépuisable fonds de commerce. Une autre partie, tapie au sein de la majorité, apprécie tout autant ces moments de tensions politiques qui justifient leur présence aux affaires.
Source : Internet
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