Dans la programmation de la semaine culturelle du Bénin au musée du quai Branly, la matinée du jeudi 28 octobre 2021 a été marquée par la présentation des projets muséographiques en cours au Bénin. La mise en lumière desdits projets a été assurée par Monsieur Alain GODONOU, directeur des Programmes Musée au sein de l’Agence Nationale pour la Promotion du Tourisme au Bénin (ANPT).
De la présentation faite, pour renforcer l’arsenal muséal existant et de ce fait l’attractivité touristique du pays, 4 grands nouveaux musées sont en développement au Bénin.
Il s’agit du :
– Musée international de la mémoire et de l’esclavage (MIME) à Ouidah,
– Musée de l’épopée des Amazones et des Rois du Danhomè à Abomey,
– Musée international du Vodun à Porto-Novo,
– Musée des arts contemporains de Cotonou.
Symbole de la volonté du gouvernement du Bénin de faire de la promotion de son patrimoine un levier de développement, la construction de ses différents espaces mobilise un investissement colossal de plus d’un milliard d’euros soit six cent cinquante-quatre milliards de Fcfa (654 042 696 500 Fcfa ) pour faire du tourisme et du patrimoine, des leviers de création de richesse et de l’emploi. Cet investissement sans précédent apporte des réponses claires aux questions du retour des biens restitués et sur le positionnement du Bénin en tant que protagoniste dans la circulation du patrimoine et de l’art contemporain.
Avec la présentation de la scénographie d’expositions et du programme muséal autour du patrimoine béninois, Monsieur Franck Houndégla, scénographe et chercheur en architecture est venu confirmer davantage les ambitions affichées par le Bénin dans ce processus de restitution.
Partant de l’évidence que la promotion du patrimoine béninois ne peut s’opérer uniquement par le secteur public, la semaine culturelle du Bénin à Paris a servi également de tribune aux acteurs privés du secteur.
Ainsi, Marie-Cécile Zinsou, créatrice et présidente de la Fondation Zinsou et Noureini Tidjani – Serpos, écrivain et ancien fonctionnaire de l’UNESCO ont tour à tour, partagé leurs expériences. La première, sur les 17 années passées à la tête de sa Fondation et le second sur l’exemple du Musée Abdou Tidjani Serpos et sa place au sein de la Fondation panafricaine pour le développement culturel de Porto-Novo et son articulation avec les collections nationales.
A leur suite, Marius Bajide Dakpogan, conservateur au musée d’Abomey a, à travers une présentation, passé en revue des objets symboliques disponibles au sein du musée.
Cette matinée de discussions a connu la participation d’un public séduit. L’auditoire a été charmée par la pertinence de la vision du gouvernement béninois qui veut user du potentiel patrimonial unique pour révéler l’exception culturelle du pays et faire du Bénin une destination touristique majeure du continent et du monde.
Source : gouv.bj
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