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Règle de 10% de suffrages pour partage de sièges à l’Assemblée Nationale : << En République, on respecte les lois de la République >>, dixit Abraham Zinzindohoue

<< J’appelle les 10% comme un taux d’inclusivité contrairement à ce que les gens disent que c’est pour exclure >>, a estimé le Vice Président du parti Union Progressiste (UP), Abraham Zinzindohoue, à propos de la problématique des 10% de suffrages à détenir sur toute l’étendue du territoire national par les partis pour prétendre au partage des sièges à l’Assemblée Nationale. C’est en donnant son opinion sur le dialogue initié par le médiateur de la République avec les Partis politiques que le Vice Président de l’UP a embrayé sur la proposition de certains Partis politiques, à revoir cette disposition du code électoral, à travers une atténuation de ce taux.
Selon Abraham Zinzindohoue, la loi reste la loi et se trouve au dessus de tous et nul ne peut se prévaloir d’un souhait ou vœu, de quel que nature que ce soit, souhait personnel à priori à son niveau, pour vouloir matérialiser ce souhait par des pratiques de contournement, de piétinement ou d’une quelconque autre action, dans une intention personnelle de braver la loi. Pour le Vice Président de l’UP, ce qui nous permet de nous accepter malgré la différence de nos intentions et opinions et de permettre la tolérance dans une société, c’est encore et toujours la loi. À cet effet, la seule solution qu’il reste, c’est de se débrouiller et de braver vents et marées pour se conformer tout simplement à l’exigence de l’écrit qui balise tout le monde. Si certains se débrouillent pour se conformer à la loi et d’autres, par contre, cherchent des bouc-émissaires pour contourner la même loi, plutôt que de trouver et de chercher à réfléchir à comment se conformer comme tous les autres, le pays tomberait dans ce que, le Vice Président de l’UP a appelé << Anarchie >>.

Par conséquent, << En République, on respecte les lois de la République >>, a clarifié Abraham Zinzindohoue. C’est ce que la loi dit ça. La loi dit d’obtenir obligatoirement 10% au plan national comme suffrages, il faut le faire. C’est justement parce que c’est bien possible d’en arriver, qu’elle l’a initié et il reste aux différents partis, voulant prendre l’initiative de faire le challenge, de s’exécuter. Abraham Zinzindohoue reste persuadé qu’il ne s’agit pas du tout d’une disposition d’exclusion, comme le chante certains, c’est tout à fait le contraire. Lorsqu’un parti souhaite se présenter aux prochaines législatives et qu’il trouve qu’il n’est pas capable de réunir ce taux, il a la faculté et la possibilité de réfléchir par exemple vers une union de regroupement et s’associer à d’autres qui ont le même problème, se conformant ainsi à la loi, occasion et opportunité de se mettre ensemble, d’unir les forces éparpillées et créer un grand ensemble capable d’atteindre cet objectif, selon les explications données sur un média de la place, par le Vice Président de l’UP.

L’objectif, c’est d’inclure tout le monde, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest pour faire un. Les partis politiques au Bénin doivent désormais se mettre dans cette danse et réfléchir à cette problématique pour faire bouger définitivement les choses. Pour l’homme, il faille finir avec les partis singleton, phénomènes qui ne contribue pas à un développement de l’atmosphère Politique dans un pays. Il s’agit d’une règle qui est venue et a été érigée à bon temps pour stopper les participations détaillées et saucissonnées des Partis politiques au Bénin, aux différents scrutins.

Aristocrate Goussikindé

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