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Réaction de l’avocat de Yayi après la décision de la Cour africaine

Quelques jours après la décision à travers laquelle, la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples une plainte de Boni Yayi tendant à demander le sursis des poursuites contre les personnes interpellées après les violences des 1er et 2 mai à Cotonou et leur remise en liberté, l’avocat de l’ex-président a déclaré être « serein ».

La décision rendue le 8 août dernier par la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples relativement à la plainte de Thomas Boni Yayi n’ébranle guère le camp de l’ancien président béninois. Me Renaud Agbodjo, avocat de l’ancien dirigeant béninois, se dit imperturbable malgré cette décision défavorable à son client. « J’accueille cette décision avec beaucoup de sérénité et pour dire que ce n’est qu’une partie remise », a déclaré Me Renaud Agbodjo au micro de Soleil Fm.

L’avocat de Boni Yayi explique sa sérénité par le fait que « la décision de la Cour (au sujet de la demande de sursis des poursuites et de la remise en liberté des personnes mises en cause par le pouvoir dans les violences des 1er et 2 mai à Cotonou Ndlr) n’est que provisoire ». « Elle a renvoyé l’examen de ces questions-là à une décision au fond relativement à la requête 021/2019 qui avait été déposée bien avant la requête introduite par monsieur Boni Yayi.

L’instruction de cette requête 021/2019 prend beaucoup de temps », a fait savoir Me Agbodjo qui croit savoir que c’est pour éviter de préjudicier sur le fond de la requête 021 que la Cour a rejeté les demandes formulées par monsieur Boni Yayi dans sa requête 023. Lesquelles demandes, indique-t-il, sont quasiment les mêmes que celles formulées dans sa requête 021.

Dans sa requête 023/2019, l’ancien président Boni Yayi avait sollicité de la Cour africaine qu’elle ordonne la levée du blocus installé autour de sa résidence le soir des violences à Cotonou. La Cour africaine ne s’est pas prononcée sur cette requête constatant que le blocus a été levé.

« Si le blocus était maintenu à ce jour, la Cour allait certainement ordonner la levée », assure Me Agbodjo qui pense qu’il serait impossible d’auditionner son client sans sa libération par ses médecins soignants.

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