SOCIETE

Programme transfrontalier de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent : Un atelier des parlementaires en vue de mieux légiférer

Du 31 mars au 2 avril 2022, après l’atelier de Dassa-Zoumè qui s’est tenu du 28 au 30 mars dernier, les députés seront encore une fois ensemble, pour trouver des solutions quant aux questions touchant à la paix dans la maison Bénin. C’est dans la ville de Grand-Popo que, depuis ce jeudi 31 mars 2022, pour le compte de la deuxième vague des parlementaires, un atelier d’échanges avec les députés sur la perception des conflits et les mécanismes de leur gestion dans les communes frontalières du Bénin se déroule.

Sur financement du PNUD à travers le Programme transfrontalier de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent entre le Bénin, le Burkina-Faso et le Togo, cet atelier qui intervient après les échanges de Kétou en mars 2021, veut apporter des instruments d’actions aux parlementaires en vue de prendre des pour amener les populations en proie à l’extrémisme violent à ne jamais opter pour ce mode de vie et rompre avec tout facteur favorisant et pouvant conduire à la pratique de la violence. Par cet atelier, les députés vont suivre cinq communications qui seront présentées par des experts et qui leur permettront d’échanger et de réfléchir sur les facteurs, les modes de manifestation, les conséquences des conflits ainsi que leurs mécanismes de prévention et de règlement.

Le coordonnateur du Projet d’Appui au renforcement des capacités du Parlement et des organes de gestion des élections (Parcpoge), Maroufou Adjanan, ayant représenté le Secrétaire général administratif de l’Assemblée nationale, a exprimé sa reconnaissance au président de l’Assemblée nationale qui a adhéré à ce projet et qui, sans son autorisation, la tenue de la présente rencontre n’aurait pas été. Ensuite, il a remercié le PNUD pour son soutien à l’institution parlementaire. La situation sécuritaire de nos Etats connaît depuis quelques années, une dégradation. Aujourdhui, le terrorisme en proie dans le Sahel, est désormais au porte de la sous région puis aux communes frontalières de notre pays, en devenant une sérieuse menace, notamment dans la zone septentrionale du Bénin, selon Maroufou Adjanan.

Par conséquent, Cette situation interpelle chaque citoyen béninois, en particulier les représentants du peuple qui, dans l’optique de s’informer sur le Plan mondial d’action de lutte contre le terrorisme et l’extremisme violent, s’étaient réunis à Kétou du 23 au 26 mars 2021. C’est au cours de cet atelier, que les députés vont s’approprier les apports de connaissances en la matière, menées par le PNUD sur les conflits et l’extrémisme violent dans certaines communes frontalières du Bénin. Cet atelier qui s’ouvre va consister à informer les parlementaires sur les dynamiques de l’extrémisme violent au Bénin en vue d’améliorer leurs savoirs et une maîtrise du phénomène pour des actions promptes, favorables et conséquentes à venir, d’après les dires du représentant du secrétaire général Administratif de l’Assemblée Nationale.

Le 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Dakpè Sossou a promis définir les différentes actions à mener en tant que parlementaire pour renforcer la résilience des populations face à l’extrémisme violent. Il a commencé par faire le point de la situation. << […] le risque est élevé de voir l’extrémisme violent impacter la gouvernance publique et annihiler les efforts de développement compte tenu de la forte recrudescence observée au Proche et au Moyen Orient, en Asie et dans certaines régions d’Afrique.

Malheureusement, notre pays, longtemps épargné par cette tragédie, en est dorénavant affecté, comme en témoignent les premières attaques terroristes contre ses forces de défense et de sécurité dans les communes de Banikoara et Materi en novembre et en décembre 2021 >>, a déclaré Dakpè Sossou. L’accompagnement du PNUD à travers le Programme transfrontalier de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent entre le Bénin, le Burkina-Faso et le Togo dans la mise en oeuvre des mesures innovantes mais surtout préventives pour prévenir et lutter efficacement contre ces nouvelles mesures sécuritaires a été saluée par le deuxième Vice-President de la deuxième Institution Républicaine.

Aristocrate Goussikinde

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