Programme national d’alimentation scolaire intégré : le PAM promeut un approvisionnement des cantines de scolaires en vivres locaux

Un approvisionnement de produits vivriers, dans les cantines scolaires du Bénin, basé rien que sur désormais les vivres locaux faits maison, produits localement par les producteurs locaux, c’est le leitmotiv et le vœu très pertinent du programme alimentaire mondial (PAM). L’Institution a organisé à cet effet, du 28 au 29 Avril 2022, à Cotonou, un atelier sur la chaîne d’approvisionnement à ce propos, en réunissant l’ensemble des acteurs et parties prenantes à cette chaîne d’approvisionnement. Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, par son directeur de cabinet, Dossa Aguèmon, a permis l’ouverture officielle de cet atelier, avec à ses côtés, le représentant résident du PAM, Guy Adoua.

Les travaux de cet atelier ont donné les armes et astuces pour un approvisionnement essentiellement consacré aux produits agricoles locaux, produits au Bénin, des cantines scolaires des écoles du Bénin. Le programme national d’alimentation scolaire intégré (Pnasi), déjà à mi-chemin d’exécution, le Gouvernement, appuyé par le PAM, veulent ensemble et de commun effort, faire en sorte de mettre rien que des vivres à partir de productions locales et internes, dans l’approvisionnement des cantines scolaires au Bénin. Cette conjugaison d’initiative de la part des deux partenaires veulent exclure des cantines scolaires, des produits vivriers importés.

Ainsi, les différents acteurs de la chaîne d’approvisionnement en vivres dans les cantines scolaires du Bénin ont ensemble défini les rôles et les responsabilités revenant à chaque acteur pour que les pratiques et habitudes d’externalisation en approvisionnement changent et laissent progressivement place à l’internalisation des produits, avec comme manifestation des cantines scolaires endogènes. L’atelier a connu la présence des parties prenantes du Pnasi, des des acteurs du secteur agricole et de contrôle de qualité, des représentants de producteurs, des représentants partenaires techniques et financiers (PTF), une délégation du centre d’excellence régional contre la faim et la malnutrition (Cerfam), et des représentants de la société civile. Les travaux ont été accompagnés par l’appui d’experts du bureau régional et celui du siège du PAM.

Selon le représentant résident du PAM, Guy Adoua, une alimentation scolaire des enfants basée sur la production locale, constitue non seulement une garantie d’accès et de maintien à l’école des apprenants, mais favorise une promotion du local ainsi que des producteurs dans leur activité agricole. Les producteurs n’auront plus à s’échiner pour écouler leurs produits vivriers et donc, auront une facilité à la production et de l’engouement à travailler encore plus pour une autosuffisance alimentaire.

Le directeur de cabinet du ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Dossa Aguèmon, a fait savoir que l’approvisionnement en cantines scolaires de vivres locaux constitue déjà une réforme dans le PAG 2021-2026 du Gouvernement du président Patrice Talon. Donc, ce n’est pas une question nouvelle pour le Gouvernement. À cet effet, cet atelier apparaît comme un tremplin pour tous les acteurs intervenant dans la chaîne d’approvisionnement dans les cantines scolaires, pour se doter d’outils nécessaires et de solutions adéquates qui leur permettront de répondre correctement à l’exigence et nécessité de rendre les cantines scolaires du Bénin, un recueil de vivres locaux. Il a espéré vivement que les décisions au terme de l’atelier serviront de référence et de source pour retracer et travailler les bases pour des cantines scolaires rien que locales et endogènes, à l’instar du modèle national d’alimentation scolaire élaboré par le Gouvernement et lancé en 2020

Aristocrate Goussikinde