Législatives 2023 : Irénée Agossa tire à boulets rouges sur la classe politique

le samedi 28 Mai 2022 à Abomey Calavi, un mouvement dénommé  » coalition 2021 » a adhéré au parti Restaurer La Confiance (RLC), d’lréné Agossa. Ce dernier, a profité de cette occasion pour dire ce qu’il pense de la classe politique Béninoise, par rapport à des débats que cette classe mène, particulièrement de l’opposition, qu’il juge inopportuns. Qu’il s’agisse de débats comme par exemple ceux d’élection inclusive ou exclusive, ce n’est pas de cela dont le peuple a besoin. Le peuple a d’autres préoccupations plus importantes que ces débats futiles, selon l’homme politique. C’est sur ces préoccupations et problèmes que vivent les populations dans leur quotidien, qu’il faille se pencher et s’appesantir, selon Iréné Agossa.

<< Mes chers compatriotes, c’est pour cette raison qu’ils amènent de faux débats en parlant aujourd’hui d’élection exclusive. C’est un faux débat. Il n’y a pas eu d’élection exclusive en 2021. Il y a eu simplement des gens qui ont choisi de ne pas aller aux élections. Posez-leur la question, qu’est-ce qui a changé maintenant et ils veulent aller aux élections. Le président Talon est toujours au pouvoir, les lois sont les mêmes, les conditions sont les mêmes. Ils ont envoyé des collègues en prison, en exil et pourquoi ils se décident d’aller aux élections aujourd’hui ? >>, a déclaré le Président de RLC, voyant une volonté manifeste de la part des acteurs politiques de l’opposition de s’écarter totalement et de fuir délibérément le vrai débat, avant d’ajouter << Mes chers amis, je tiens à vous préciser que cette histoire d’élections inclusive et exclusive n’est qu’une forme d’alibi. Le problème du pays n’est pas là. Ce que veulent les béninois aujourd’hui, c’est un parlement où il y a les forces de l’opposition. Nous en sommes une et pour que vous puissiez nous choisir, vous devez savoir ce que nous voulons faire là-bas en votre nom. C’est ça le vrai débat >>. << Il faut le dire partout, aux gens de la francophonie, de la CEDEAO, de l’UEMOA. Il ne faut pas s’éloigner des problèmes du peuple et venir poser de faux diagnostics >>.
À part les débats liés à l’élection inclusive et exclusive, le patron de la RLC a abordé l’aspect de l’accrochage des acteurs de la vie politique sur la personne de leaders, voulant toujours rester sous le parapluie de ces leaders de la politique, en fuyant les vraies questions. << vous allez voir que parmi nous les opposants, il y a un camp qui veut avoir pour béquille, un ancien président pour dire : Nous sommes du camp de cet ancien Chef d’État. Nous sommes de Boni Yayi. Nous sommes avec lui. Demandez-leur ce qu’ils veulent aller faire au parlement >>, a fustigé Iréné Agossa, avant de dire qu'<< Ils veulent plutôt parler du conflit entre Talon et Yayi. Ce n’est pas le problème du peuple. Le problème du pays aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas les moyens. On n’a pas l’argent : c’est ça le véritable problème. Nous sommes en insécurité. Nous sommes attaqués de partout par les terroristes. Nous avons un problème d’énergie, l’électricité nous manque>>, sans oublier le problème crucial du train de vie aujourd’hui du Béninois lambda.

Aristocrate Goussikindé.