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Homosexualité au Bénin : Jeunesse en danger !

Par mimétisme ou effet de mode ou encore faute de moyens, de nombreux jeunes béninois s’adonnent à l’homosexualité. Ils se laissent entrainer par certains adultes qui ont opté aujourd’hui pour cette orientation. Au Bénin, l’homosexualité n’est pas pénalisée, contrairement aux pays voisins que sont le Togo, le Ghana, le Cameroun ou le Nigeria. Dans ces pays, ils sont traqués et persécutés. De même dans les Etats d’Afrique du Nord qui suivent la charia (la loi islamique), ils sont souvent condamnés et lapidés.

Depuis les années 90 où le débat fait rage, le Bénin est resté relativement neutre et muet sur cette question, accordant aux adultes consentants le droit d’avoir des relations homosexuelles. Mais cette tolérance ne signifie pas absence de difficultés pour les gays et lesbiennes. « Car le Code pénal, dans un amendement datant de 1947 – quand le Bénin appartenait encore à l’Afrique occidentale française (AOF) –, fixe la majorité sexuelle à 13 ans pour les personnes hétérosexuelles et à 21 ans pour les personnes homosexuelles. » La menace d’une condamnation pousse donc les jeunes qui se découvrent gays à vivre cachés dans un monde d’adultes. Cet état de chose fige l’homosexualité comme un tabou dans les mentalités. En réalité, la question est bien plus sérieuse de nos jours. Si la plupart d’entre eux choisissent de cacher leur orientation sexuelle, c’est sans doute parce que « la société béninoise est très peu tolérante ».

Dans le silence des cœurs,  la société est vent debout contre le phénomène et ses adeptes sont mal vus. Aujourd’hui dans nos grandes villes, des communautés d’homosexuelles s’implantent et grossissent bien à l’abri des regards. C’est une communauté qui se fait discrète, qui a ses coins et ses codes. Sur des forums, ils échangent, se retrouvent et vivent leur vie selon cette orientation.

En effet, l’homosexualité est une attirance sexuelle pour les personnes de son sexe (par opposition à hétérosexualité). «L’homosexualité, une attirance sexuelle qui dénie l’ordre naturel et divin de la création. » Les gays, lesbienne, bisexuelle,… c’est ainsi qu’ils s’assument et affirme avoir découvert cette tendance au fil des ans souvent à la puberté. Réservés, méfiants, parfois arrogantes, ils ne vivent pas une sexualité épanouie. Le grand défi des homosexuels, c’est le dévoilement et le regard des parents et de la société.

Au regard des clichés et autres préjugés sur ces personnes, la famille et nos traditions sont foncièrement contre cette pratique. Idem pour les milieux religieux. Face au danger que constitue l’homosexualité pour la jeunesse, il faut sauver les valeurs et à tout prix la morale. C’est d’abord à l’Etat que revient ce rôle.

Il urge donc que l’Etat prenne la mesure des choses car le phénomène rattrape déjà certains collèges et milieux universitaires où des cas de déviances sexuelles sont signalés. Tapi dans le silence de notre société, ce cancer évolue et devant le dur pépin de cette réalité qui prend de l’ampleur, la jeunesse béninoise est en danger. L’Etat doit se donner les moyens et lutter efficacement contre l’homosexualité car elle corrompt les valeurs de la famille et abime la société. La tolérance oui, mais il faut circonscrire le mal.

Charles Christel ADOMASSE

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