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Boni Yayi tacle Talon à Parakou : Rachidi Gbadamassi prêt à répliquer

A quelques semaines des présidentielles, l’écosystème politique béninois semble se réchauffer. A qui la faute ? A certains politiciens béninois dont l’opportunisme est l’unique stratégie de survie sur la scène politique. Par des propos incendiaires et des ironies,… ils appellent la crise de tout leur vœu. Heureusement les béninois qui ne sont plus dupent, ont décidé de faire face à l’avenir et de laisser dans les cartons du passé ce qui pourrait empoisonner le présent et le vivre ensemble par ces temps de crise sanitaire sans précédent. En luttant contre la Covid-19, ils refusent de se laisser entrainer dans un Covid-politique qui pourrait embraser le pays faute de dialogue et de réconciliation politique. Mais toutes la classe politique béninoise doit savoir garder la tête haute et ne pas donner de réponses du berger à la bergère à certains propos ou actes.

L’Honorable Rachidi Gbadamassi, longtemps au cœur de la vie politique du Bénin, est témoin clé de nombreuses affaires d’Etat depuis tant d’année. Cet homme de valeur et de records doit continuer à œuvrer pour la paix et le bonheur de ses concitoyens tel qu’il le fait depuis. Il ne doit pas se laisser distraire ou s’embarquer dans le petit jeu d’une certaine classe politique. En donnant échos aux propos et actes de certains du camp d’en face, il donne de l’eau à leurs moulins.

En effet, en donnant les détails sur le « K.O » de Yayi en 2011, ils auraient joué le jeu de l’opposition  qui lui filerait la patate chaude et lui casserait du sucre sur le dos.

Puisque le Bénin est notre bien commun, la réconciliation voulut par le Président Patrice Talon est plus que jamais d’actualité, et personne n’a le droit remuer le bâton dans la plaie.

Les propos de l’ancien président béninois contre la Rupture à Parakou, lors de l’inauguration du siège des Démocrates, doivent être classé dans les actes qui prouvent la bonne santé de la démocratie béninoise, car à l’instar de certains pays, au Bénin ; les opposants s’expriment. Les scandales de conflits d’intérêts sous le régime défunt (« Changement » et sous la Refondation) ne doivent alimenter l’actuel climat électoral. Choisir cette voie, donnerait naissance un tsumami médiatico-politique qui pourrait emporter la paix, fondation du développement et du bonheur des peuples.

L’univers lumineux de la paix doit donc primer sur tout en cette période politiquement sensible où on voit déjà la défiance et l’opportunisme comme stratégie de campagne chez certains politiques.

Pour tous les courants politiques, les présidentielles d’avril 2021 doivent être un documentaire poétique de la maturité et du vivre ensemble pour les béninois qui savent étonner le monde en se retrouvant et en donnant tout pour l’essentiel : le Bénin. Il ne faut surtout pas tourner dos au développement en s’empêtrant dans les divisions. Le vertige de la fracture ne doit surtout pas nous gagner.

L’opposition et la mouvance sont appelées à une bataille d’idée pour cette élection, et le meilleur gagnera. Sans déculottée ni déballages sur la place publique, « il faut laisser les choses basses mourir de leur propre poison. »

Charles Christel ADOMASSE

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