Bénin/sortie de crise: L’USL s’oppose à la politique de la ‘’terre brûlée’’ des Verts et RE

L’Union Sociale Libérale (USL) de Sébastien Ajavon a-t-elle tourné dos à l’opposition ?

La question agite les milieux politiques en effet et les débats pour une probable sortie de crise au Bénin en font leur menu. Profitant des manifestations entrant dans le cadre de la célébration du premier anniversaire du parti, les responsables l’USL ont fait des déclarations dont les commentaires qui s’en suivent laissent préfigurer d’une pomme de discorde entre les partis de l’opposition, à vrai dire sur certains sujets.

« Nous souhaiterions donc désormais que sans aucune ambiguïté, les sorties ou actions au nom de l’opposition, n’engagent réellement que les initiateurs tant que ce n’est pas une actions concertée, décidée et voulue par toute l’opposition », a clamé son porte-parole, Donklam Abalo.

En se référant au développement de la thèse du porte-parole de l’USL dont la conclusion tranche avec ‘’la politique de la terre brûlée’’ prônée par les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) et Restaurer l’Espoir (RE), on déduit que la formation de l’homme d’affaire, Sébastien Ajavon est pour une sortie de crise contrairement à ses pairs de l’opposition plus que radicaux, voire extrémistes, prêts à remettre en cause, l’ordre établi dans la République.

Dans cette crise pré-électorale que traverse le Bénin, toutes les concessions sont les meilleures si tant est qu’on souhaite un dénouement heureux. Ce qui n’est pas le cas semble-t-il, de l’autre aile de l’opposition très accrocheuse dont les propos et agissements laissent croire qu’elle joue avec les nerfs du peuple.

«Contrairement à certain partis de l’opposition, l’USL a participé à la séance de travail au domicile d’un président de l’Assemblée Nationale non pas parce qu’elle s’est désolidarisée, mais parce qu’il n’a jamais été question de boycotter ladite rencontre… Il était question de passer à des propositions qui feront l’objet de décision pour non seulement sortir de cette crise mais aussi, sauver la démocratie. Et donc pour nous, il était opportun de ne pas faire la politique de la chaise  vide puisque nous ne serions pas à l’Assemblée, mais de participer aux discussions, là où se feront des propositions pour qu’une décision soit faite. Nous souhaiterions donc désormais que sans aucune ambiguïté, les sorties ou actions au nom de l’opposition, n’engagent réellement que les initiateurs tant que ce n’est pas une actions concertée, décidée et voulue par toute l’opposition », a déclaré Donklam Abalo, porte-parole de l’USL au cours de sa récente sortie médiatique.