POLITIQUE

Assemblée nationale : Signification et valeur du  » Sceau et des Armoiries du Bénin « 

À chaque Premier Lundi d’un nouveau mois en sacrifiant à la tradition du cérémonial des couleurs, le président de l’Assemblée Nationale, Louis Vlavonou a initié un programme de développement d’un un thème civic mensuel, auquel serait sensibilisé tout le personnel civil et militaire du parlement Béninois. Pour le compte du mois de juillet, tout le palais des gouverneurs a été entretenu sur un thème qui a fait découvrir non seulement les notions comme patrie ; souveraineté, mais également et surtout fait revisiter l’essence même de ces notions de la République, le moment tombant d’ailleurs à pic puisque, bientôt la commémoration de l’accession à l’indépendance du Bénin

Intitulé « Le sceau et les armoiries du Bénin », il a été développé par le Commandant Compagnie Escorte et Sécurité de l’Assemblée nationale, le lieutenant Mèlinmon  Nonfon Ange Lokoun sous le regard et l’attention bienveillante du président Louis Gbèhounou Vlavonou et de toute l’Assemblée. Le communicateur, après avoir décrit la forme du sceau qui est représenté par un disque de cent vingt millimètres de diamètres avec une pirogue chargée de six étoiles à cinq rais voguant sur des ondes accompagnée ; au chef d’un arc avec une flèche en palme soutenu de deux récades en sautoir et, dans le bas, d’une banderole portant la devise « Fraternité-Justice-Travail » avec à l’entour, l’inscription « République du Bénin », le lieutenant Mèlinmon  Nonfon Ange Lokoun a expliqué que le sceau et les amoiries sont les symboles nationaux, des signes de puissance et de souveraineté qui évoquent spontanément la république et qui sont reconnus officiellement par cette dernière. Ils sont uniques pour chaque Etat et constitue le reflet même de l’identité nationale d’une nation.

En ce qui concerne les Armoiries, ce sont celles de la première constitution du Bénin qui ont été reprises en établissant la constitution de 1990. Donc, il n’y a pas eu de changement. Notons qu’il s’agit d’Armoiries qui avaient été remplacées par le pouvoir de la période de la révolution, Celui de Mathieu Kerekou1, (1975-1990). Elles possèdent 4 caractéristiques qui sont les suivantes : Ecu écartelé, deux supports, un timbre, un listel. Il s’agit de séances qui devraient avoir lieu à tout moment, selon le communicateur, pour une vulgarisation de ces attributs de la souveraineté d’un Etat, très indispensable pour paix dans un pays.
Pour le maître des lieux, Louis Gbehounou Vlavonou, il s’agit de séances d’enseignements civics qui devraient apporter un plus à tout un chacun présent à l’heure du bilan de la fin de cette 8e législature. Il a trouvé très enrichissante la séance d’explication et a félicité l’orateur, après justement l’avoir fait connaître de l’assistance.

Aristocrate Goussikindé.

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