Assemblée Nationale de la 8ème législature : Qui est Louis Vlavonou, nouveau président de l’Assemblée Nationale ?

Titulaire du Diplôme d’études supérieures obtenu à l’Ecole nationale des douanes. De son vrai nom Gbèhounou Louis VLAVONOU, né en 1953 à Ko-Koumolou (Ifangni), et père de quatre (04) enfants, il est un colonel des douanes admis à la retraite depuis le 1^er janvier 2007.

Ce dernier a voulu expérimenté le domaine de la politique. Il a été élu député à l’Assemblée nationale pour la première fois en 2003, au titre de la 4^ème législature sur la liste du Mouvement africain pour la démocratie et le progrès (Madep) dont il a été membre fondateur. Mais ne pouvant pas siégé au parlement à cause de sa fonction, il laissa sa place à l’He Mathieu Ahouansou qu’il nomme Directeur de Cabinet, une fois élu président de l’Assemblée Nationale.

Après sa retraite, il sera réélu député en 2007 sous la bannière de l’Alliance pour une dynamique démocratique (Add) où il siégea. Pétri d’expériences en la matière, il sera reconduit en 2011, 2015.  Il a marqué la 7e législature surtout par des propositions de lois révolutionnaires.

Louis Vlavonou est l’auteur notamment de la proposition de loi portant charte des partis politiques en République du Bénin, texte pilier du système partisan et la loi sur le retrait du droit de grève entre autres aux agents de santé et magistrats.

En 2019, il a été réélu cette fois-ci sur la liste de l’Union progressiste dont il est également l’un des membres fondateurs.

Elu président de l’Assemblée nationale le 17 mai dernier, Louis Vlavonou a été investi dans ses fonctions le jeudi 27 juin 2019.

Un rêve devenant réalité ; l’homme prend désormais le perchoir pour succéder à Me Adrien Houngbédji.

Au cours de la cérémonie d’investiture, il a fait savoir les défis pressants qui attendent cette législature, tout en précisant que : «la huitième législature est celle de tous les défis».

Au-delà de s’acquitter des tâches que la Constitution lui confère : légiférer et contrôler l’action du gouvernement, cette mandature doit élargir son champ d’action et innover au regard de la situation politique du pays. Le président estime que les dernières élections «ont envoyé des messages que nous ne saurions ignorer». Pour lui, les conditions de déroulement du scrutin législatif imposent des comportements nouveaux et appellent de la part de l’actuelle législature «une recherche constante des conditions de restauration de la confiance».

A travers son discours d’investiture, le successeur de Me Adrien Houngbédji a fait montre de la responsabilité qui se repose sur les épaules de tous les députés de la 8^ème législature et compte mettre en place toutes les stratégies pour le respect de l’intérêt général et de chaque béninois et béninoise.

Aussitôt pris fonction, Louis Vlavonou a promis sévir sévèrement contre les maux qui minent le bon fonctionnement de l’Assemblée Nationale, tels que les absentéismes et les retards.

Tel en est le cas le mercredi 14 août dernier. Plusieurs cadres de l’administration parlementaire ont été démis de leur fonction et aussitôt remplacés. Ceci montre le sérieux dans le travail du nouveau patron du Palais des gouverneurs.

Pour lui, le retard et l’absentéisme au poste sont deux maux à combattre sans état d’âme. Plus de complaisance désormais au sein de l’administration parlementaire.

Son cabinet a reçu la visite d’imminentes personnalités venues de l’étranger, afin de lui apporter tout leur soutien pour la bonne marche de son mandat.

Il a été invité à la coopération interparlementaire. La toute première mission à l’étranger porte déjà ses fruits. Le Bénin a obtenu 60 bourses au profit de ses étudiants, fruit de son engagement à négocier avec les pays hôtes et bénéficier de l’appui de la Russie et d’autres pays, gage d’une meilleure visibilité de notre pays.

Même la police républicaine et l’armée du Bénin pourront aussi bénéficier de nouveaux atouts techniques pour la protection et la défense de la patrie, pour ne citer que ces prouesses.

Louis Vlavonou possède toute l’expérience nécessaire pour présider au destiné de notre Assemblée Nationale.

Le peuple béninois peut donc lui faire confiance.

A. A.