Activités des Présidents d’institutions : Djogbenou chez Talon et Vlavonou

Ce lundi 11 juillet 2022 n’a pas été de tout repos pour le Président de la Cour constitutionnelle, Me Joseph Djogbenou. En effet, Il a été reçu tour à tour par les deux premières personnalités de la République. D’abord, dans la matinée au Palais de la Marina, par le Président de la République, Patrice Talon et dans l’après-midi, au Palais des Gouverneurs, par le Président de l’Assemblée nationale, Louis Gbehounou Vlavonou. Aux sorties des deux audiences au sommet, l’hôte de la première personnalité et de la deuxième personnalité du pays n’a fait aucune déclaration à la presse. Un déplacement Top secret dirions nous. Mais le fait de l’avoir rendu publique suscite des questionnements vicieux chez tout analyste politique.

Il faut dire que le Parlement n’est pas un lieu inconnu de l’actuel Président de la Cour constitutionnelle. Professeur titulaire, agrégé des facultés de droit, droit privé et sciences criminelles de l’université d’Abomey-Calavi et d’autres Universités, il a séjourné à l’Assemblée nationale en qualité de Député et Président de la commission des Lois, de l’Administration et des Droits de l’Homme au cours de la septième législature avant d’être nommé en 2016, Ministre de la Justice, Garde des sceaux par le Président PatriceTalon.

Cette démarche du Président de la Cour Constitutionnelle n’est pas d’ordinaire. Qu’est ce que ces trois premières personnalités de la République se sont dits effectivement ? Malin qui pourra répondre à cette épineuse question. Que cache les déplacements de Djogbenou ces derniers temps ? Surtout quand on sait qu’il y’a une semaine, il était chez l’ancien Président de l’Assemblée nationale et Président du PRD, Me Adrien Houngbédji. Certainement que nous assisterons, dans les tous prochains jours, à un grand remue-ménage politique au niveau institutionnel ou politique. Ces déplacements ne sont pas anodins et ce qui est certain, c’est que tous se saura bientôt. Pourvue que le Bénin et les béninois trouvent leurs comptes.

Mouhanman BADAROU