Les premières prémices de la Journée internationale des droits des femmes remontent à 1910. Clara Zetkin, une militante socialiste et féministe allemande, est la première à avancer l’idée d’une journée consacrée aux droits des femmes lors d’une réunion de l’Internationale Socialiste des Femmes à Copenhague. L’obtention du droit de vote est l’une des premières revendications qui motive la naissance de cette journée. Elle s’exprima alors en ces mots : « Les femmes socialistes de tous les pays doivent organiser tous les ans une journée des femmes qui servira en premier lieu la lutte pour le droit de vote des femmes » . Cette réunion marque la décision de célébrer la Journée des droits des femmes sur le principe, mais la date du 08 mars n’est pas encore d’actualité. C’est quelques années plus tard, en Russie, que s’imposera cette date qui coïncide avec le début de la révolution russe en 1917. Épuisées par la Première Guerre mondiale, de nombreuses femmes russes manifestent, dès 1913, à Petrograd pour la Journée internationale des ouvrières, elles y réclament « du pain et la paix ». Ce 08 mars va prendre de l’ampleur et devenir le symbole du combat pour la libération des femmes. En 1977, l’ONU officialise la date et appelle tous les États membres à instaurer, le 08 mars, la « Journée internationale des femmes » . En France, c’est François Mitterrand, alors Président de la République française, qui proclamera, en 1982, la journée des femmes suite aux revendications du mouvement de libération des femmes (MLF). C’est ainsi le monde fête la femme tous les 08 mars, la Journée internationale des droits des femmes. Cette journée dédiée à la reconnaissance des droits et à la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes permet de faire le bilan sur la situation des femmes dans le monde, de fêter les acquis mais surtout de préparer l’avenir et de faire entendre les revendications à mener pour les futures générations de femmes. À l’occasion de cette journée de femme la Fondation Conscience Citoyenne rappelle l’importance d’investir dans l’éducation et la formation des filles et des femmes pour leur garantir un métier d’avenir, pour qu’elles s’émancipent et aussi pour le développement économique et social de nos sociétés.
Flora HOUNSOUNOU
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