Suite au communiqué des USA sur la situation politique au Bénin: La réaction du Ministre Orounla

Face au jeu du chat et de la souris entre l’opposition et la mouvance, et suite aux inédites violences pré-électorales enregistrées dans les collines et à Parakou, les Etats-Unis qui suivent la situation au Bénin de près, réagissent. Dans un énième rebondissement dans les médias nationaux et internationaux, c’est le Ministre Alain Orounla qui répond et précise la position de Cotonou.

Point de stabilité en Afrique occidentale, la situation de tension sociale et politique préoccupe la communauté internationale. Les autorités de Washington par son ambassade au Bénin a depuis invité les acteurs politiques et publics de toutes tendances à œuvrer pour le renforcement de la démocratie et l’Etat de droit au Bénin. Le Département d’État américain s’inquiète des arrestations opérées au lendemain de la présidentielle des leaders appelant au soulèvement ou au boycott du scrutin.
Interrogé sur l’inquiétude des autorités américaines, le Ministre Alain Orounla, porte-parole du gouvernement béninois a clairement martelé la position de la rupture sur la Voice of America (VOA).
La réaction américaine, c’est ce que le Ministre Orounla qualifie d’ « appréciation des partenaires du Bénin ». Pour lui, le gouvernement fait ce qu’il estime bien, nécessaire et utile pour le pays, pour son développement et pour l’épanouissement de ses populations.
S’exprimant ainsi, Alain Orounla donne une réponse bien sèche à l’oncle Sam sur un média au service du rayonnement de la politique étrangère américaine dans le monde.

Pour réchauffer, les relations fraiches depuis peu entre Washington et Cotonou, espérons que Joe Biden et Patrice Talon décrocheront dans les prochains jours le téléphone pour accorder les violons.
Rappelons que dans un communiqué publié le 23 avril dernier sur le site du Département d’Etat, l’Amérique par la voix de Antony J. Blinken a exprimé son inquiétude sur les nombreuses arrestations qui s’opèrent au Bénin. « Les États-Unis notent en effet avec inquiétude les nombreuses arrestations de dirigeants politiques de l’opposition liées aux élections présidentielles du 11 avril », pouvait-on lire.

Charles Christel ADOMASSE

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