Situation socio-politique à l’international : Israël-Palestine, à quand la paix ?

Le 07 octobre 2023 restera gravée dans les annales de l’histoire des affrontements entre Juifs et Arabes sur une terre que les uns appellent Israël et les autres Palestine. Cette guerre dure déjà depuis plus d’un siècle, avant même l’indépendance de l’Etat d’Israël en 1948. Elle a débuté en 1920 par des affrontements à Jérusalem et elle se poursuit depuis lors, avec de brusques éclats sanglants tels ceux qu’on observe depuis exactement un mois.
Difficile de dire que cette guerre puisse trouver une solution, que l’on puisse espérer « une paix juste et durable » comme le disent les initiés de la diplomatie. Car, cette guerre d’un siècle au Proche-Orient est une tragédie antique qui fait froid dans le dos.
Chacun des deux camps a de bonnes raisons de considérer qu’il a le droit et la morale de son côté. L’injustice faite aux Palestiniens est tout aussi réelle que le désir des Juifs, trop longtemps persécutés, d’avoir enfin un refuge. Mais quoi qu’on dise et quoi qu’ils fassent, les deux acteurs finissent par retomber inexorablement dans la violence sans précédent.
Le 13 septembre 1993, il y’a trente ans, à l’occasion de la signature des accords d’Oslo, on avait pu croire que les deux parties avaient trouvé, ensemble, le chemin de la paix. C’était presqu’un leurre, il n’en a rien été. On pourrait débattre à l’infini pour savoir qui porte la responsabilité de cet échec. Mais, auparavant, il faut en faire le constat. La solution de deux Etats, coexistant côte à côte, est morte depuis des années, malgré la décision des nations unies.
Pourtant, personne n’a d’autres solutions à proposer. Il ne reste donc que la peur et la haine, qui se nourrissent l’une de l’autre. Il n’y a pas d’autre issue qu’un conflit sans victoire définitive d’un camp sur l’autre.
Face à l’horreur de telles scènes macabres, on aimerait bien écrire autre chose, quitte à faire semblant de croire la paix sous peu. Malheureusement, l’hypocrisie générale de la communauté internationale, les réalités du terrain et la lucidité nous l’interdit. Cette guerre va se poursuivre, et chaque jour fait voir s’éloigner des raisons de croire à la paix. Et c’est dommage.

Mick de BADAR