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« QU’EST-CE QU’IL DEVIENT ? » : IRENE JOSIAS AGOSSA

Autrefois directeur général de la SONACOP, Irené Josias AGOSSA, de son vrai nom, ne détient plus les rênes de ladite structure depuis 2016.

D’après ses propos recueillis à l’époque, « Cette suspension est dans l’ordre normal des choses car l’inspection générale du ministère veut faire le contrôle de la gestion administrative et financière de la société ». D’autres parlent de mauvaise gestion dans les affaires. Nous avons plus eu de suite dans cette affaire depuis la période.

Opposant farouche contre le régime actuel, l’ancien président du parti « les nationalistes » donne de la voix pour dénoncer le mode de gestion du gouvernement Talon. En 2019, il a attiré l’attention de la population sur la forme de la lutte menée par les partis de l’opposition contre l’organisation des élections exclusives dernières au Bénin, à travers son message intitulé « Peuple et démocratie, les temps présents appellent le peuple à des choix essentiels. Nous sommes un peuple non violent ».

Depuis l’organisation des élections législatives de l’année dernière jusqu’à la proclamation définitive des résultats, aucun membre ou parti de l’opposition (de la résistance) n’a levé le petit doigt pour revendiquer quelque chose.

On serait tenté de dire que l’opposition béninoise est une opposition décapitée qui a perdu toute sa raison d’être. Pour l’ancien directeur général, après trois années de gestion à la tête de l’Etat et pour la première élection qu’il organise, « Patrice Talon veut instaurer un système de parti unique en excluant toutes les forces de l’opposition ». Il ajoute même que « le peuple est en danger ».

Face à cette situation, il invite les béninois à défendre de leur liberté.  » Chers camarades, notre devoir est de vivre pour défendre notre liberté de vivre afin de la vivre pour l’éternité », a fait savoir Iréné Agossa. Depuis la création de la CRIET qui bat son plein, tous les acteurs politiques liés à une gestion d’affaires se rangent, afin de ne pas devenir un exilé politique ou pourrir en prison.

Est-ce le cas le cas de l’ancien président du parti « les Nationalistes » ? Depuis un certain, c’est silence radio. Se reproche-t-il quelque chose ?

A-t-il décidé de se ranger définitivement dans son placard ou de prendre une retraite anticipée ? Que se passe-t-il monsieur le directeur général ? Donnez signe de vie. On vous sait courageux.

Bénin Espoir se rapprochera de vous pour de plus amples explications.

Abou

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