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Point de presse de Karim Urbain dasilva: Patrice Talon, le rédempteur (Nous devons taire nos dissensions et nous rassembler face à toute adversité)

Le doyen Karim Urbain dasilva, président du comité des sages et cadres de la ville de Porto-Novo, était face à la presse pour donner la voix au sujet de l’actualité nationale et celle liée à la sous région.
Votre journal publie ici l’intégralité de ce point de presse:

Mes chers compatriotes, béninoises et béninois,
Aujourd’hui, je m’adresse à vous en tant que citoyen béninois, ami du progrès et fier soutien du Chef de l’Etat, dont la décision de suivre ses pairs au sein de la CEDEAO, est un acte de loyauté qu’il faut respecter, puisque le sacrifice lourd qu’il consent est l’expression même de son attachement à la démocratie.
Nous traversons en ce moment, une crise sans précédent.
N’ayons pas peur des mots. La CEDEAO a déclaré la guerre, non au NIGER, mais aux usurpateurs du pouvoir à Niamey et, a dû mettre ce pays sous embargo.
C’est ce qui soulève tollé et réactions diverses qu’on observe, en raison de l’accord de principe de notre président avec la volonté exprimée par la CEDEAO, de rétablir la démocratie au Niger… Ce qui ne devrait pas être le cas, parce c’est en pareille circonstances qu’il faut taire nos dissensions.
En effet, l’heure est au rassemblement de tous les béninois, du nord comme du sud, de l’ouest comme de l’est.
Nous devons courageusement faire face à l’adversité et redorer l’image de notre nation, le Bénin, en même temps que celle de notre Chef de l’Etat.
La solidarité face à l’adversité, passe par notre union sacrée.
Nous devons, à tout prix, éviter de nous disperser, de gaspiller nos énergies sur les réseaux sociaux.
Nous devons également faire attention aux fausses nouvelles et les éviter, c’est un impératif catégorique, nous devons faire preuve de discipline et de patriotisme, en ne nous en tenant qu’à la parole officielle.
Notre devoir en ces moments difficiles que nous traversons, est de montrer notre solidarité et notre soutien envers nous-mêmes, envers les uns, envers les autres et, envers nos autorités, au lieu de nous laisser guider par des considérations inopportunes qui exacerbent les clivages et finit en division.
Le Chef de l’Etat, Patrice TALON, est un homme courageux, qui a toujours agi dans le sens de l’intérêt supérieur de notre nation. Toujours ! Nous devons donc lui faire confiance.
Mes chers compatriotes, ensemble, nous devons renforcer la légitimité de nos institutions, à commencer par le Chef de l’Etat.
Il faut lire et voir son action depuis son arrivée au pouvoir, pour comprendre tout ce qu’il a fait et l’apprécier.
Il faut le rappeler le pays était dans un état désuet mais bercé dans de grandes illusions.
Car ivres d’euphorie, nous l’étions devant une inespérée victoire à la conférence nationale souveraine du peuple sur un système politique.
Et, comme le sentiment perturbe toujours le jugement ou l’affecte d’une manière ou d’une autre, nous n’avons pas su voir les vices du nouveau modèle politique que nous choisissions pour remplacer l’ancien, et anticipé sur les dérives de sa mise en œuvre, je veux parler du multipartisme intégral.
Nous avons déclaré vaincre la fatalité, pendant que nous ouvrions la boîte de pandore des plus de 250 partis politiques.
Eh oui, dans un petit pays d’à peine huit millions d’âmes à l’époque nous avions atteint le chiffre astronomique de 252 partis politiques, rendant le pays ingouvernable.
Tout le monde crée son parti politique, si bien que des frères créèrent chacun leur parti politique, devenu le moyen d’exiger et d’obtenir quelque chose. Il fallait faire croire, de cette manière, qu’on représente des électeurs, de nombreux électeurs.
A l’Assemblée Nationale, siège de la représentation nationale,, devenu le marché le plus important et, dont la marchandise, l’achat des voix, était la plus chère de la république, il fallait payer, cash, rubis sur l’ongle, pour obtenir l’adhésion qui faisait gagner la voix d’un représentant de la nation.
Nous avions perdu notre identité et notre dignité, le pays à vau-l’eau, des journaux fantômes, voire des tracts, circulaient dans les rues.
La situation devenue inextricable, l’anarchie, rampante, s’était installée.
Là-dessus arrive un homme : Patrice TALON !
Patrice TALON, le rédempteur, l’Osagyefo, le sauveur de la nation, l’homme au regard perçant, l’homme d’une rare et vive intelligence.
Il réduisit les 250 partis en deux groupements politiques.
Il réorganisa le droit de grève des différentes corporations, et mit le pays au travail, dans la discipline, la rigueur et, la fermeté.
Il sema la panique et la crainte, dans les rangs des savants en matière de détournement de biens publics, au point où on entendit plusieurs rétorquer : qui va voler l’argent de TALON ? Moi ? Je ne veux pas de problème, il faut se respecter !
L’ordre rétabli, le pays se mit au travail. Et, tout le territoire national devint un grand chantier à ciel ouvert, on casse, on trace, on élève des constructions, on construit des infrastructures, on bitume des voies, du nord au sud et de l’Est à l’Ouest, l’hôpital hors dimension de Calavi, la zone franche de GOLO-DJIGBE, partout dans le pays, il a réalisé ce qu’on doit appeler ‘’du jamais vu’’ !
Des réalisations étonnantes, jusqu’aux cantines scolaires et, l’assurance maladie, désormais obligatoire pour la population. Qui a fait autant et qui peut prétendre faire autant ?
Mais surtout, qui est cet homme, sinon un don du ciel. Les béninois se doivent de se dire la vérité et de reconnaître que ses réalisations pour notre pays sont heureuses et surtout salutaires.
Et puis, il ne partira pas, en laissant un vide, la relève est assurée, au moins jusqu’en 2050, non par une transmission dynastique, mais par des collaborateurs qui participent, à ses côtés, à l’œuvre salvatrice du pays. Nous sommes donc à l’abri, pour un bon moment et, complètement rassurés.
Louons donc le seigneur qui nous a donné un homme de cette dimension. Ce n’est ni laudateur ni, exagéré de le dire, c’est tout simplement rapporter l’exacte vérité de faits indiscutables et irréfutables, et, le vieillard, qui n’a plus rien à perdre, doit à l’honnêteté et aux générations montantes de dire la vérité.
Je nous exhorte donc à davantage de lucidité. Réfléchissons bien, il ne nous revient pas d’être divisés contre nous-mêmes.
Faisons donc entendre nos voix, et montrons au monde entier, que nous sommes tous unis, que nous sommes un peuple fier et soucieux, aussi bien de notre bien-être, que celui de nos autorités.
D’autre part, et il faut le dire, tous ceux qui de bonne ou de mauvaise foi, pensent que cette crise que nous traversons est suffisamment grave, pour nécessiter l’intervention de l’armée, font preuve de cécité politique.
L’armée béninoise n’est pas inculte. Elle est héritière d’une tradition de courage et d’intégrité.
C’est également un corps de métier regorgeant de cadres et de hauts cadres, dont les médecins ont marqué les mémoires nous conférant ainsi une très bonne réputation. Le génie militaire n’est également pas en reste. Bref c’est une maison qui s’est totalement et avantageusement reconvertie
D’autre part, nous sommes les seuls sur le continent à s’engager à ne plus faire de coup d’état, depuis 33 ans déjà. Nos officiers ont scrupuleusement respecté leur serment.
Ce qui n’est pas le cas dans les autres pays d’Afrique qui envient à nos soldats leur loyauté et leur patriotisme.
Tout ceci est à l’honneur de nos barbouzes et, nous ne pouvons que les féliciter.
Pourquoi la grande muette, témoin des grandes mutations socio-économiques en cours, irait-elle perturber un processus, qu’elle est censée défendre, pour le bonheur du peuple au sein duquel, elle vit, comme un poisson dans l’eau.
Que gagnerait-elle à réduire à néant les acquis des laborieuses populations béninoises, et concrètement, à nous ramener en arrière ?
Les hommes en uniforme Béninois ne peuvent pas retourner leurs armes contre l’évolution du Bénin, et contre le progrès.
Mes chers compatriotes, béninoises et béninois, le moment est venu de faire preuve de courage, de rectifier nos erreurs et de redonner à notre Chef de l’Etat, la place qui a toujours été la sienne, celle du leader visionnaire et charismatique, œuvrant pour le bonheur de l’homme Béninois tout court, et des peuples béninois et nigérien confondus.
Car, œuvrer au maintien de la démocratie au Niger ou à son rétablissement est avant tout une tâche noble, pour un président africain quel qu’il soit !
Vive la nation béninoise, plus que jamais unie et forte dans l’adversité !
Vive le Président de la République !

Propos recueillis par Mesmer Afanou

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