Guézo, transcrit aussi Ghézo ou Gezo, né prince Gakpe, est traditionnellement (si on ne compte ni Adandozan, ni la reine Hangbè) le neuvième roi d’Abomey (royaume de Dahomey, aujourd’hui Bénin). Il régna de 1818 à 1858. Ghézo réorganise son royaume, rétablit la paix civile, constitue une armée puissante et bien entraînée, célèbre par son corps d’amazones. Il attaque les Yorouba et se libère du tribut dû à l’État d’Oyo. Il capture de nombreux Africains pour les vendre sur la côte, mais introduit des cultures nouvelles pour remplacer le commerce des esclaves qu’il sent menacé. Le commerçant « brésilien » Francisco Félix de Souza, dit Chacha, participe à la prise de pouvoir de Ghézo après s’être enrichi par la traite sur la Côte des Esclaves depuis 1788. Il devient l’un des dignitaires les plus puissants du royaume d’Abomey et à sa mort en 1858 ses fils héritent de sa charge. Il faut retenir que Guézo fut l’un des plus puissants roi d’Abomey (1818-1858), bon organisateur, grand chef militaire, et est célèbre pour sa « Jarre trouée ». Quand on parle de ce souverain, on se laisse émerveillé par les récits du coup d’État par lequel il a pris le pouvoir et des guerres qu’il a menées. On s’extasie devant sa force herculéenne qui lui a permis de vaincre un buffle à mains nues. On admire comment il a su relever l’économie du royaume grâce à la culture et à l’exportation de l’huile de palme et du tabac. Le roi GUEZO était un souverain remarquable. Intelligent, fort et stratège il a su diriger le royaume du DANXOME, d’une main de maître. GUEZO était en effet un souverain doté de nombreuses qualités. Cependant, bien souvent quand on l’évoque on occulte son lien avec la femme et les actions qu’il a menées pour accentuer sa consécration dans le royaume.
Flora HOUNSOUNOU
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