Leitmotiv des mesures de rabais des prix des intrants agricoles : l’objectif est d’hausser la production céréalière pour satisfaire un marché de plus en plus en besoin

On assiste de plus en plus à une forte demande de céréales dans la sous-région, plus particulièrement en Afrique de l’ouest. À cet effet, le Gouvernement du Bénin n’a pas baissé le prix des intrants agricoles pour rien. C’est par un constat fait sur la scène agricole de la sous-région à travers son marché qu’il a trouvé indispensable de rabaisser le prix des intrants pour permettre un accès facile aux paysans et producteurs. Et selon le ministre de l’agriculture, Gaston Dossouhoui, il s’agit d’une décision qui tombe à un très bon moment.

Cette baisse des prix pour permettre un accès facile, aux paysans et producteurs, ceci fait à dessein, pour motiver les producteurs. Le Bénin a désormais une visée bien donnée, c’est d’atteindre une production suffisamment massive à pouvoir répondre en demande de céréales de la région. Le marché de la sous-région, particulièrement en Afrique de l’Ouest, se trouve en pénurie de cette denrée. Or pour pouvoir satisfaire ce objectif, l’outil de travail pouvant aider le producteur a travailler et bien produire, lui doit être facilement accessible. Voici la pertinence de cette décision prise par le Gouvernement à ce sujet.

<< Dans la sous-région ouest-africaine nous avons un déficit céréalier de plus de 9 millions 500 mille tonnes. Et le seul pays voisin, le Nigéria, a un déficit de 4,5 millions de tonnes. Le Niger a un déficit de moins de 40% de ses besoins. C’est des marchés ouverts, des opportunités pour nous. Et c’est pour cela que nous devons veiller à ce que ces intrants-là puisse aller vers les cultures vivrières >>, a expliqué le ministre, a travers le média public.
Par ailleurs, le Bénin a connu une bonne performance dans la production de riz ces dernières années << En 2015, nous étions à 214.000 tonnes. Aujourd’hui nous sommes à 531.000 tonnes à la campagne passée. Il y a un an, nous étions à 411.000 tonnes >> a révélé le ministre de l’agriculture.

Aristocrate Goussikinde