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Journée mondiale contre l’hépatite 2021 : « Un avenir sans hépatite »

 

La Journée mondiale contre l’hépatite est célébrée tous les ans le 28 juillet pour faire mieux connaître l’hépatite virale, une inflammation du foie à l’origine de différentes maladies graves. En Afrique, les hépatites B et C causeraient environ 250 000 décès chaque année.
En 2019, l’Ouganda lançait un traitement gratuit contre l’hépatite B à l’échelle nationale. Le Rwanda, lui, fournissait un traitement gratuit pour les hépatites B et C. De belles avancées, mais la lutte contre l’hépatite virale est loin d’être terminée, comme l’a rappelé l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ce 28 juillet, Journée mondiale contre l’hépatite.
L’hépatite virale est une inflammation du foie à l’origine de différentes pathologies, dont le cancer du foie. Il existe cinq grandes souches d’hépatovirus : A, B, C, D et E.
Ensemble, l’hépatite B et l’hépatite C sont les causes de mortalité les plus fréquentes, avec 1,4 million de décès chaque année dans le monde, selon l’OMS. En Afrique, ces deux souches tueraient environ 250 000 personnes par an.

La prévalence de l’infection chronique par le VHB, le virus de l’hépatite B est particulièrement importante sur le continent africain. Elle dépasserait les 8 % dans certains pays d’Afrique de l’Ouest ainsi qu’en Centrafrique, au Soudan, en Angola, en Namibie au Mozambique et au Zimbabwe.
L’OMS s’est fixé comme objectif d’éliminer l’hépatite en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030. Cet objectif semble réalisable, car les progrès sont encourageants, mais pas encore assez rapides.
« Depuis 2015, les décès liés à l’hépatite C ont diminué de plus de 25 %, et le nombre total de personnes infectées est passé de 71 millions à 58 millions aujourd’hui. Grâce au travail d’Unitaid et de nos partenaires, nous disposons désormais des outils nécessaires pour lutter contre l’hépatite C et atteindre les objectifs fixés par l’OMs, mais il n’y a pas de temps à perdre. Certains pays pionniers, comme l’Égypte et le Rwanda, sont déjà en train d’y parvenir. Alors que la pandémie de COVID-19 continue à mettre à rude épreuve les systèmes de santé dans des contextes où les ressources sont limitées, il est plus que jamais essentiel que nous renforcions nos progrès contre l’hépatite C et que nous évitions les maladies évitables », explique Janet Ginnard, Directrice de la stratégie d’Unitaid.
Actuellement, il n’existe pas de vaccin efficace contre l’hépatite C, mais contre l’hépatite B, oui, et il serait sûr à plus de 98 %. Ce vaccin est cependant très peu abordable en Afrique ou moins de 1 % des patients chroniquement infectés ont accès à un antiviral.
Parallèlement, le dépistage des femmes enceintes n’est pas systématique et la vaccination des nouveau-nés de mères infectés dans les 24 heures suivant la naissance reste peu appliquée sur le continent.
C’est donc sur la prévention de l’hépatite B chez la mère et le nouveau-né que l’OMS à décidé de mettre fortement l’accent cette année, car comme le précisait très clairement le thème de cette journée mondiale contre la maladie : « L’hépatite ne peut plus attendre ».

Source : Euronews

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