L’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de jeudi à vendredi une proposition de loi visant à interdire les « violences éducatives ordinaires ». La portée du texte, adopté à une large majorité, est symbolique.
Vers la fin des fessées ou gifles pour les enfants ? L’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de jeudi 29 à vendredi 30 novembre, une proposition de loi à la portée largement symbolique visant à interdire les « violences éducatives ordinaires », sur laquelle les opposants se sont faits discrets.
Le texte du MoDem, co-signé par des élus d’autres groupes, a été adopté en première lecture par 51 voix contre 1 et trois abstentions. Il a relancé une controverse toujours vive sur le sujet sensible des châtiments corporels en France, où le proverbe « qui aime bien châtie bien » a toujours ses partisans.
Selon la Fondation pour l’Enfance, 85 % des parents français ont recours à des violences dites éducatives. La proposition MoDem réclame au gouvernement un « état des lieux » sur le sujet avant septembre 2019.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn a apporté un franc soutien au texte, arguant notamment qu' »on n’éduque pas par la peur » et que cette violence « prétendument éducative » a des « conséquences désastreuses sur le développement de l’enfant ».
Le texte n’est pas « exclusivement symbolique », car il permettra « de rompre avec l’appréciation parfois souple de la jurisprudence » d’un « droit de correction », a-t-elle affirmé.
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Source : Internet
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