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Forum Paix et sécurité à Lomé au Togo: Faure Gnassingbé fait œuvre utile ( Pour offrir une alternative diplomatique à la résolution des problématiques de transition démocratique en Afrique)

Loin d’un véritable sommet, c’était, selon les termes de L’Observateur Paalga au Burkina Faso, une véritable « autopsie des crises sécuritaires qui affectent le monde ». Une façon surtout pour le Togo, qui accueillait ce tout nouveau rendez-vous, d’entretenir « ses ambitions d’offrir une alternative diplomatique à la résolution » des problématiques de paix – et particulièrement aux questions de transitions démocratiques, le thème de cette édition. Togo Presse vante d’ailleurs, avec enthousiasme, ce rendez-vous qui selon lui « se veut un espace de dialogue ouvert sur les défis » traversés par le continent.
De fait, alors que « rares sont les dirigeants de la région à avoir maintenu un lien de confiance avec les militaires putschistes » au pouvoir au Mali, au Faso ou encore en Guinée, le Togo a adopté une stratégie consistant à jouer « ouvertement la carte du dialogue et de la conciliation », souligne Jeune Afrique. Une posture diplomatique « singulière », certes mais que salue Aujourd’hui au Faso : le pouvoir togolais « a eu le nez creux » en lançant cette initiative, dans un contexte de multiplication des coups d’État. D’autant que, estime Togo Presse, « tous les États sont en transition, au vu de la situation qui prévaut dans toutes les régions du continent »

Vague putschiste
Aujourd’hui au Faso rappelle ainsi qu’en quatre décennies post-indépendance, « plusieurs dizaines de putschs, réussis ou manqués » ont eu lieu en Afrique. Le journal burkinabè pose son diagnostic : le continent souffre de terribles « convulsions politiques » qu’il convient de « résorber ».
Et « peu importe » ce qu’en pensent certains diplomates de la Cédéao, qui, ironise Jeune Afrique, « n’apprécient guère cette stratégie de la carotte plutôt que du bâton ». Putschiste ou pas, « le président Faure Gnassingbé dialogue avec tout le monde » promeut son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey dans les colonnes du magazine qui en veut pour preuve que « depuis les années 1980, le Togo a beaucoup aidé à la résolution de crises au Tchad, en Sierra Leone, au Liberia » ou encore « en Côte d’Ivoire ».
Problème de cette position de médiateur : elle relève d’un équilibrisme fragile, et potentiellement de l’attentisme. Robert Dussey l’admet d’ailleurs lui-même : « Il ne veu[t] pas apporter de jugement » sur tel pays ; « n’a pas de commentaire à faire » sur tel autre ; sa position se résume à cette phrase : « nous voulons les laisser discuter en interne. » Mais quoi qu’il advienne, conclut Aujourd’hui au Faso, « c’est un forum à saluer » car il a jeté les bases de questionnements politiques cruciaux.

L’Égypte, autre médiateur sur le continent
Et même un « médiateur de premier plan », selon Le Monde Afrique, avec une ambition : « S’imposer comme acteur incontournable » dans la crise qui dévaste actuellement le Proche-Orient. Peut-être est-ce là, la réponse à l’inquiétude de Wakat Séra qui se demande « qui va arrêter la folie meurtrière » entre Israël et le Hamas.
Tout sur l’Algérie abonde : « Il y a des priorités et celle du moment, c’est d’arrêter le massacre. » Las, le sommet du Caire organisé ce week-end « s’est terminé sur un échec retentissant », juge le titre algérien, la faute selon lui « aux pays occidentaux » tels les États-Unis ou la France.
Malgré le rôle égyptien, malgré les bonnes volontés internationales, aucune issue plus de deux semaines après le début du conflit. Alors Wakat Séra a beau réclamer à cor et à cri de « libérer les otages du Hamas » tout en appelant à « libérer la Palestine ». Pour l’instant, conclut le journal, fataliste, « ces slogans demeurent, malheureusement, vœux pieux ».

Les Springboks redonnent espoir
Les rugbymen sud-africains, véritable « lumière au bout du tunnel » pour la population selon Le Monde Afrique. « Rien d’autre ne fonctionne » se résigne une femme interrogée par le quotidien, alors des victoires sportives, cela « met du baume au cœur ». Car, égrène le Monde, il y a « la criminalité, la corruption, le chômage, la pauvreté » mais aussi « l’inflation, une crise de l’électricité, des nids de poule sur la chaussée, les pénuries d’œufs, le retour du choléra ». Bref, le tableau est gris, pour ne pas dire noir, alors le maillot vert et or des rugbymen apporte une touche de couleur bienvenue.
Un espoir qui devrait inspirer le président Cyril Ramaphosa. Pour lui, la récente victoire des Sud-africains contre la France a été « une métaphore » du fait que le pays « est plus fort ensemble, […] uni dans sa diversité ». Mais la population, elle, y voit autre chose, conclut Le Monde Afrique : « Les succès des Springboks brillent par contraste avec les échecs du gouvernement. »

Source: internet (Par Léa Boutin Rivière

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