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Entretien exclusif de Talon sur RFI et France 24: « En 2026, je ne serai pas candidat.»

Fraichement réélu le 11 avril dernier, le locataire du palais de la Marina a accordé une interview à la presse internationale en Europe exclusivité à RFI et France 24. Dans l’interview diffusée le 30 avril 2021 sur RFI, le président Béninois a étalé au grand jour son rêve pour son pays. Il exclut très tôt dans son propos, toute idée d’une candidature en 2026.
«Personne ne changera cela, dit-il. En tout cas, cela ne sera pas moi ni à mon initiative. » Patrice Talon interrogé sur la question d’une énième révision de la constitution afin de sauter le verrou de la limitation de mandat du président de la République du Bénin, se confie à la volonté et aux désirs de son peuple qui reste fermement attacher à cette disposition constitutionnelle socle de notre démocratie. «Les Béninois tiennent beaucoup à la limitation des mandats », lâche-t-il pour tout clore. Donc, plus possible « la tentation de nouvelle constitution devant entrainée une remise à zéro des compteurs ».
Même si de nombreux opposants lui prêtent l’intention de vouloir «s’éterniser au pouvoir », Talon reste bien droit dans ses bottes.

Sur la vague d’arrestations opérées dans le cadre des violences préélectorales, Talon n’est pas allé du dos de la cuillère. ‹‹ S’ils sont interpellés, c’est parce qu’il y a des preuves ››. Pour le numéro un béninois, « (…) qu’ils l’aient dit, ce n’est pas grave, mais qu’ils aient agi pour, ça devient sérieux. » « Donc, à leur fin politique, ils ont planifié, recruté des gens et mandaté des jeunes, des badauds pour brûler le pays et surtout pour faire des assassinats aveugles.» «Plusieurs opposants ont planifié une insurrection pour me faire tomber» reprécise le président à l’opinion internationale.
Ce dessein funeste qu’auraient planifié certains pour empêcher la tenue du scrutin électorale est assez grave. Vu la détermination du Président réélu avec un peu plus de 86% des suffrages exprimés, ‹‹point d’amnistie » au bout du tunnel pour ces opposants.
Sur la scène internationale, le Président béninois s’est également prononcé sur la situation sociopolitique au Tchad. Il a appelé au calme et à la paix, pour que le développement ait lieu dans ce pays d’Afrique centrale.
Chose rare pour sa personnalité discrète. « Ce n’est pas dans mes habitudes de me prononcer et donner mon avis personnel sur ce qui se passe dans un pays frère et voisin », a précisé le président béninois refusant de rentrer dans le rôle du pyromane avant de souhaiter au tchadiens de trouver la voie de la paix.

Charles Christel ADOMASSE

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