Élections présidentielles au Congo démocratique: Félix Tshisekedi réélu (Avec 73,34%, Felix Chilobo Tshisekedi, est plébiscité pour un nouveau mandat)

En République démocratique du Congo (RDC), Félix Chilobo Tshisekedi, le Président sortant, du a été réélu pour un second mandat à la tête du pays, selon les résultats donnés par la Commission électorale. Ses principaux opposants ont rejeté le verdict des scrutins du 20 décembre 2023.
Candidat à sa propre succession à la tête de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi, « Fatshi » pour ses partisans, « Numéro 20 » pour ses électeurs, a été réélu avec 73,34 % des voix (pour une participation de 43 %), selon les résultats provisoires présentés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Un véritable raz-de-marée au regard des chiffres diffusés sur les écrans géants du centre de décompte Bosolo – « la vérité » en lingala – de Kinshasa, déferlant au terme d’un scrutin chaotique. Un écart abyssal de 55 points le sépare de Moïse Katumbi. L’ancien gouverneur du Katanga que l’on présentait comme son plus sérieux challenger n’est crédité que de 18,08 % des suffrages.
Cinq (05) ans après une première élection déjà très controversée, Felix Tshisekedi a renvoyé ses concurrents au rang de figurants. Les accusations de « coup d’État électoral » portées par une opposition qui se présentait en ordre dispersé n’ont guère de fondements. Il faut dire au regard de certaines réalités du terrain que le chef de l’État sortant dispose d’une réelle popularité auprès d’une bonne partie des Congolais. Pourtant, il risque de traîner comme un boulet le soupçon d’avoir orchestré des tricheries électorales d’une proportion inédite. A la veille du vote du 20 décembre 2023, certains observateurs ou diplomates se demandaient encore si le scrutin, pourtant doté d’un budget de plus d’un milliard de dollars, pourrait se tenir au jour dit, tant les signes de déroute logistique s’accumulaient. Six (06) jours après la clôture officielle du scrutin, des bureaux de vote, enfin équipés du matériel électoral nécessaire, ouvraient encore dans les coins, il est vrai, les plus reculés de ce grand pays. La RDC est vaste comme l’Europe de l’ouest mais sans ses infrastructures de transports ni de télécommunications, malheureusement.
Maintenant qu’il est réélu, il faut espérer qu’il continuera de travailler à moderniser ce pays pourvu mais qui végète dans la grande misère.

Mick de BADAR