Élection Présidentielle du 11 avril 2021:  Alain Orounla, Porte parole du Gouvernement était face à la presse

Opinant sur l’actualité électorale, le Ministre porte parole du Gouvernement a exposé les efforts du gouvernement pour un scrutin inclusif et transparent.

L’homme a passé au scanner les faits et gestes des uns et des autres. Selon lui, des tractations du parrainage en passant par le dépôt des dossiers de candidatures à la validation des trois duos en lice, il estime que le pouvoir de la rupture a fait bon cœur en jouant sa partition en vue « d’un scrutin inclusif et transparent ».

Malgré tout ce qui se dit ça et là, il déclare que l’élection à venir va marquer la consécration du système partisan; et se réjouit déjà de cet exploit. Car ajoute-t- il, les réformes ont épargné les béninois des candidatures fantaisistes et bidons.

« Les acteurs politiques de tous les bords ont marqué leur adhésion aux réformes en déposant leurs dossiers en respect des textes en vigueur dans notre pays », a-t-il relevé comme grande conclusion du processus en cours. »

Pour qu’on en soit là, le Chef de l’État en a été pour beaucoup.

« Le Président de la République s’est impliqué afin que le parti « Les Démocrates » puisse non seulement « avoir son récépissé mais aussi les parrainages requis pour participer au scrutin ».

Mais hélas ! La fuite en avant  de certains, c’est le comportement que fustige le ministre. Pour Orounla, « Les Démocrates » non point été démocrate car malgré l’ouverture de la mouvance, ils n’ont fait aucune démarche vers les partis de la mouvance pour avoir les parrainages.

Puis, il a marqué son opinion par une formule bien imagée: « Le parrainage n’est pas le menu d’un restaurant où on choisit son entrée, où on rejette son plat de résistance ou son dessert. C’est une disposition qui veut que l’élu parraine qui il veut selon son bon vouloir ».

Il dénonce la vaine polémique autour de cet acte républicain. Au regard des candidatures des Forces Cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et du duo Corentin Kohoué et Iréné Agossa, anciens membres du parti « Les Démocrates », l’absence des Démocrates au scrutin serait un rendez-vous manqué dont ils se mordront certainement longtemps les doigts.

Il conclut en précisant que  « le gouvernement n’a pas confisqué les parrainages et sous réserve de la confirmation par la Cour constitutionnelle, candidat à sa propre succession, le Président Patrice Talon et deux candidats issus de l’opposition vont s’affronter le 11 avril prochain».