L’ancien président Boni Yayi avait saisi la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CAfDHP) dans le cadre des violences post-électorales survenues dans son quartier à Cotonou. Dans sa requête, Boni Yayi a dénoncé la violation de ses droits et des autres personnes privées de libertés dans ce dossier. Il a notamment demandé à la Cour africaine d’ordonner entre autres la levée de siège autour de son domicile, l’abandon des poursuite contre l’ex-député Guy Mitokpè, la libération des personnes arrêtées.
Après analyse de la requête et des arguments de l’Etat béninois, la Cour a décidé de ne pas accorder les mesures provisoires demandées par l’ancien président. Cette position est motivée par plusieurs raisons contenues dans la décision dont voici ci-dessous l’intégralité.