Actualité sociopolitique nationale sur la radio Crystal News : Moukaram BADAROU sans langue de bois (Il dénonce la manipulation de l’opinion à des fins politiciennes et insiste sur la bonne foi du gouvernement à régler les problèmes sociaux)

Moukaram BADAROU, ancien Prefet des départements de l’Ouemé et du Plateau et membre du Bureau politique de l’Union Progressiste le Renouveau ( UP-R ), était l’invité de l’émission « Grand Angle » de la radio Crystal News, ce dimanche 28 avril 2024. Se prononçant sur les sujets brûlants de l’actualité sociologique nationale, il a souligné qu’il y a actuellement trop d’intoxications de l’opinion publique certainement à des fins politiciennes, malgré les nombreux efforts du gouvernement pour contrer les crises sociales.

<< Le Bénin se porte bien, puisque des efforts se font pour améliorer le quotidien des Béninois…>>, a déclaré l’invité du journaliste Virgile AHOUANSÈ pour contre-attaquer ceux qui crient sur tous les toits que rien ne va actuellement au Bénin, malgré les nombreuses réformes du régime de la Rupture pour le développement de la Nation.
Tout d’abord, la cherté de la vie avec à la clé, la marche de protestation des syndicalistes a été décryptée par l’ancien Préfet. Reconnaissant l’existence du mal, il a fait savoir que le gouvernement en a fait une préoccupation majeure et fourni d’efforts pour y trouver des solutions adéquates. << Les 13 millions de Béninois sont concernés. Ce qu’il faut savoir, c’est ce qui se fait par rapport aux couches vulnérables. Les enfants vont régulièrement à l’école. Par rapport aux infrastructures, à la construction des marchés et des hôpitaux, l’accès à l’électricité et à l’eau potable, la situation s’est améliorée. On juge un gouvernement dans les efforts qui se font, des résultats qu’on obtient….>>, a fait savoir Moukaram BADAROU.
Parlant des syndicalistes, ce dernier a reconnu qu’ils ont le droit d’alerter les autorités, mais doivent savoir que le gouvernement est à leur écoute. << Il n’y a pas eu de grève massive, avant que la situation des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) ne soit améliorée, pour qu’il y ait l’organisation des élections professionnelle, pour qu’il y ait l’augmentation du Smig. Il y a donc une oreille attentive de l’autre côté. Il ne peut avoir une totale satisfaction….>>, a indiqué l’invité du journaliste Virgile AHOUANSÈ. Par rapport à la suppression de la dotation en carburant dans l’administration, l’ancien Préfet indique qu’il doit avoir des raisons qui ont motivé la décision et qu’il va y avoir des mesures compensatoires. En aucune manière, le gouvernement ne prendra de décision, aussi sévères soient elles, par méchanceté . << On partage ce qu’on a produit ensemble. Il n’y a pas une mesure prise par méchanceté. On peut arrêter de donner des tickets valeur et les compenser par autre chose…>>, a répondu Moukaram BADAROU, tout en soutenant que les canaux d’échanges avec le gouvernement sont toujours ouverts.

Haute politique
Ensuite, au cours de l’entretien, des sujets hautement politiques sont venus sur tapis. Moukaram BADAROU n’a pas tremblé sur le sujet de l’organisation de jeudi en noir en projection. << Si ça se fait par rapport aux normes, il n’y a pas de problèmes. L’essentiel est que la démocratie fonctionne dans notre pays…>>, a-t-il martelé.
Concernant le colloque du Clergé catholique, l’invité a indiqué que le jeu démocratique doit être respecté. << Quand une loi est votée, on l’applique. On procède à sa vulgarisation. On n’attaque pas un code voté sous prétexte qu’on n’est pas d’accord. Apprenons à être de vrais démocrates…>>, s’est-il indigné au regard de l’acharnement contre le nouveau code électoral entretenu par plusieurs milieux proches de l’opposition.
Se prononçant sur les propos attribués à Me Joseph DJOGBÉNOU pour manipuler l’opinion par un fameux journal, Moukaram BADAROU a montré que c’est de l’eau jetée sur le dos du canard. Selon ses propos, l’Union Progressiste le Renouveau et son président se portent bien et travaillent pour le développement du pays. << DJOGBÉNOU n’a pas d’ennuis. Il est serein et travaille avec sérénité à la tête de notre parti. Concernant l’intoxication, je sais que la justice est saisie et la lumière sera faite. Nous travaillons sous la houlette du Président de la République à faire en sorte que le quotidien des Béninois puisse être amélioré. Nous avons l’obligation morale et citoyenne d’améliorer ce que nous avons pour que nos enfants puissent se porter mieux…..>>, a enfin indiqué celui qui est par ailleurs le Président de la Fondation Conscience Citoyenne, tout en insistant sur la nécessité de porter le casque, afin de préserver des vies.

Jules Yaovi MAOUSS

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