Déluge de feux sur Madjoari et Pama : Renforcer la sécurité aux frontières béninoises

Depuis peu, sans faire les gros titres de l’actualité nationale, des réfugiés afflux vers le nord Bénin notamment Porga. La cause, les conflits et le terrorisme à Madjoari (à quelques kilomètres des frontières entre le Bénin et le Burkina Faso.)
Suite à la conquête de la localité et aux cris de détresse des populations de Madjoari (Burkina Faso), les forces armées burkinabè sont en opération dans la région depuis le 20 juillet dernier.
En effet, selon le correspondant de RFI au Burkina, les forces spéciales appuyées par les forces conventionnelles ont réinvesti les parcs forestiers de la province de la Kompienga. Des sources sécuritaires confirment que plusieurs « terroristes » ont été « neutralisés ».

À Madjoari et à Pama, c’est un déluge de feux qui s’abat sur les sites occupés par les groupes armés terroristes, selon plusieurs témoins. « Depuis quelques jours, on voit de nombreux véhicules et des hélicoptères militaires. Il y a beaucoup de tirs et des explosions dans les forêts », explique un élu local.
Face à l’avancée des forces armées burkinabè, les groupes armés ont tenté une attaque contre le camp de base des forces spéciales, dit-on. La riposte des soldats burkinabè a permis de « neutraliser plusieurs terroristes et détruit une trentaine de motocyclettes », poursuit les sources. Des armes, des munitions, des appareils de communication, de nombreux téléphones portables et du matériel pour la fabrication des engins explosifs improvisés ont été saisis. « Les terroristes ont abandonné leur campement et une base située à quelques kilomètres de celui-ci », précise la même source sécuritaire.
L’opération est toujours en cours car certains groupes armés restent encore actifs.
Du côté de Cotonou, nos forces de défense et de sécurité doivent rester en alerte afin que des voyous et terroristes traqués de l’autres côté de la frontière ne trouvent asile chez nous en se mêlant aux réfugiés. En aucun cas, on ne doit permettre à ces criminels de s’installer ni d’opérer au Bénin.

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