Défense des intérêts du Chef de l’Etat: Bertin Koovi, fervent défenseur de Talon

Depuis son retour d’exil, Bertin Koovi, président de l’Alliance Iroko, candidat malheureux à la présidentielle de 2016, enchaîne les rencontres et sorties médiatiques en faveur de son nouvel allié.
Dans l’univers de sa nouvelle vie dans la mouvance, l’homme a depuis retrouver ses marques et repris du service.
Dans sa dernière sortie, il polit et vernit l’image du Chef de l’État. Non seulement il le martèle, Koovi signe que le Président Patrice Talon n’est pas l’image que certains mirent à l’opinion et au peuple. « Je m’attendais à voir un homme hautain, éloigné du peuple. Je n’ai pas rencontré un Président de la République, mais plutôt un être humain, simple », déclare Bertin Koovi, révélant au passage les instants admirables de sa rencontre avec le Président Patrice Talon.

Le fondamentaliste défend désormais bec et ongles l’actuel locataire de la Marina.
Pour court-circuiter l’opposition, Bertin Koovi conseille au Chef de l’Etat de soigner son image pour être mieux compris et mieux perçu par ses compatriotes qui selon lui, ne le connaissent pas encore vraiment.
Sur sa gouvernance, il balaie du revers de la main l’argumentaire du camp d’en face selon lequel Patrice Talon, serait un capitaliste austère, intransigeant et impitoyable.
Pour Koovi, en l’homme se cache « une véritable personnalité, … un homme affable et de grand cœur … » Rebondissant sur l’actualité de dernière présidentielle, il ajoute que ce « faible » taux d’un peu plus de 86% proclamé par la cour constitutionnelle serait dû, à la communication du candidat Patrice Talon sur le terrain au cours de la campagne.
Les 86% des suffrages exprimés obtenus par le duo Talon-Talata, c’est peu pour tout ce qu’a fait Talon pour ce pays depuis 2016.

Rappelons que Bertin Koovi, président de l’Alliance Iroko était reçu le 25 avril dernier sur une chaîne de télévision privée de la place et a fait le tour de l’actualité béninoise. Sorti de l’école de l’opposition pour servir au rayonnement du nouveau départ, l’opposition orpheline peine à remplacer le fils du pays, le Grand Bertin dont les audios connaissaient du succès sur les réseaux sociaux.

Quitter la version mobile