Béninoises, Béninois, Chers Compatriotes,
La République du Bénin et l’Afrique se réjouissent de l’intérêt constant et croissant que la République Fédérale d’Allemagne porte au développement et à la Renaissance du continent africain.
Mais il est dommage que le ‘’gouvernement dit de la rupture’’ soit si allergique au dialogue. Car on a peine à croire que dix jours, après que les anciens présidents SOGLO du Bénin et OBASANJO de la République Fédérale du Nigéria, aient lancé l’appel de Cotonou en faveur d’une journée africaine, commémorative de la traite négrière, le Président du Bénin se fasse à Berlin, au sommet du G20, le chantre de la répression syndicale et de la précarité.
Or chacun sait, que l’esclavage constitue la forme primitive de l’exploitation de l’homme par l’homme, la plus dure, la plus barbare aussi, qualifiée désormais de crime contre l’humanité.
Son évolution est aussi bien connue. La société du Moyen-âge ne connait plus l’esclavage mais le servage. Quant à la société moderne, elle a le salariat ; sans oublier, l’exploitation coloniale.
Si le pouvoir est un révélateur de la personnalité, que dire alors du silence des collaborateurs et des organes de contre pouvoir, de la société civile, de la presse, des formations politiques et religieuses et surtout des syndicats ? Or, leur rôle est de défendre la veuve et l’orphelin.
Et, c’est pour ne pas tourner le dos aux vénérés acquis de la Conférence Nationale Souveraine de février 1990 que je lance à nouveau un appel à l’union, à la concorde et au dialogue avant qu’il ne soit trop tard.
Je vous remercie.
Nicéphore D. SOGLO
Ancien Président de la République
Ancien Maire de la ville de Cotonou
Vice-Président du Forum des Anciens Chefs d’Etats et de Gouvernements d’Afrique,
Créé en 2006 à Maputo sous le haut patronage de Nelson MANDELA
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