Débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée Nationale sur la loi de finances : Les souhaits de l’he Euric Guidi

Lors des débats d’orientation budgétaire tenu au palais des Gouverneurs, le lundi 27 juin 2022, le Gouvernement a présenté les futures depenses programmées dans le projet de loi de finances 2023. À cette occasion, le député Euric Guidi a fait connaître ses souhaits dans l’exécution du prochain budget 2023. Des cantines scolaires en passant par la prise en compte des aspirants, les moyens de déplacement des inspecteurs et CP au niveau de l’enseignement, les mesures d’interdiction de la sortie des produits vivriers subventionnés par le gouvernement, la liste des vœux et souhaits de l’he Euric Guidi est exhaustive. Lire ci-dessous son intervention lors du Débat d’orientation budgétaire.

<<…Je voudrais remercier le Gouvernement à travers le ministre d’État chargé de l’Économie et des finances pour les efforts fournis. J’ai quelques préoccupations après la présentation des orientations budgétaires pour 2023. Premièrement concernant les cantines scolaires, à quel pourcentage serons-nous en 2023 parce qu’il est prévu que toutes les écoles soient dotées de cantines scolaires? Deuxièmement concernant les produits vivriers que le gouvernement continue de renforcer, les mesures d’interdiction de leur sortie à l’extérieur sont elles renforcées? Troisièmement concernant les enseignements. C’est déjà annoncé que les aspirants soient pris en compte. Je voudrais m’assurer si ce sera effectif en 2023 afin qu’ils soient payés 12 mois sur 12. Et également pour les inspecteurs, il va falloir qu’on leur prévoit des moyens de déplacements notamment des véhicules et des motos pour les CP en 2023. Ce qui va les amener à améliorer leurs performances. Quatrièmement, les réponses données par le gouvernement en ce qui concerne la transformation des produits locaux. Je ne suis pas entièrement satisfait. Je veux surtout parler de l’anacarde. Depuis nous parlons de la tomate, de la mangue…etc qui sont des produits qui pourrissent dans des périodes données et sont vendus à vils prix. Il nous faut des unités de production. Nous avons la zone industrielle de Glo Djigbé aujourd’hui et il nous faut prévoir nécessairement quelque chose pour ces produits locaux. Je vous remercie…>>.

Aristocrate Goussikindé