A LA UNESOCIETE

Cotonou : Un douanier gifle la fille de Ajavon

(Il la menace ensuite avec son arme)

Dans la nuit du vendredi à samedi derniers, un douanier sème la terreur à l’esplanade d’une boîte de nuit à Cotonou. En effet, l’incident s’est produit quand la fille de Sébastien Ajavon voulait manœuvrer son véhicule et se retirer. Dans la foulée, le douanier à bord de son véhicule la cogne. Survint une altercation. « Monsieur, vous ne pouvez pas cogner mon véhicule et partir… », S’offusqua la fille qui exige qu’un constat soit fait par la police. Ne voulant pas déférer à cette exigence, le douanier ‘’C. D’’, bien connu, actionnaire dans plusieurs boîtes de nuit et restaurants appartenant à des Libanais, donne un soufflet à la fille. Celle-ci voulant répliquer, il brandit soudainement son arme. Des témoins de la scène ont dû intervenir pour calmer la tension. Mais le douanier, en civil, a fait appel à la police qui débarque quelques minutes plus tard sur les lieux. La fille sera embarquée puis gardée jusqu’à la mi-journée du samedi avant d’être libérée. Sans doute ayant su après qu’elle est la fille du président du Patronat. Un fait divers, à priori. Mais quand on prend du recul, peu importe la filiation de la fille, des questions subsistent et il est important qu’on s’y attarde. Comment un militaire ou du moins un paramilitaire peut-il porter aussi facilement la main sur une femme, c’est-à-dire l’être de sexe faible? Pire, comment peut-il brandir en pareille circonstance une arme ? Etait-il pour autant en insécurité face à une femme ? C’est est un acte gravissime, voire répréhensible qu’il faudra décourager à tout prix. On pourrait se demander, à raison, si l’auteur d’une telle bassesse dehors, ne le fait pas à la maison ou s’il n’y arrivera pas un jour ? Un officier des douanes qui se balade dans des boîtes de nuit avec une arme, à quoi cela rime-t-il ? Imaginons un instant, comme ce fut d’ailleurs le cas quelque part à Jonquet, que par inadvertance il dégaine. Salut les dégâts ! Ce fait qui paraît banal devrait préoccuper la hiérarchie militaire. Aussi, les associations de femmes doivent-elles s’en saisir.

Worou BORO

Source: Comlan Hugues Sossoukpè

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