Changement à la tête de la préfecture de Cotonou : Alain Orounla très attendu

Pour continuer à exister,  le fraîchement nommé préfet de Cotonou doit se requinquer et se faire un nouveau moral.

L’ancien ministre au frais qu’il était il y a peu, doit désormais passer au travail et de vrai car il y a tant à faire pour Cotonou. Sinon, l’image de l’homme qui sait pousser la chansonnette et qui dans des passements de jambes verbaux, animait et enfourchait toutes les trompettes pour défendre bec et ongles les dossiers brûlants de l’actualité, lui collerait à  vie à la peau.

Dans cette niche de porte parole du gouvernement, difficile de dire qu’il n’a heurté ni piétiné personne.

Sûrement, son leadership envahissant et aussi son grand zèle dans ses vestes croisées cousues juste pour lui, le mettant en scène dans une gestuelle sophistiquée sur le petit écran l’ont propulsé au poste de préfet du Littoral. Si au départ,  la formule a marché, le maître a zappé et personne ne lui en demandera les comptes.

Maintenant, il faut porter les gants et descendre dans l’arène de la construction du temple qu’est le Bénin notamment  Cotonou. Tous en observateur, on verra si le préfet a les bras et l’énergie aussi tranchants que son verbe.

On le sait Cotonou, vitrine du Bénin est en chantier. Alors Alain doit se greffer au sphinx, visionnaire compétiteur et réformateur Luc Atrokpo.

Déclassé, plus de trafics d’influence. Une franche collaboration avec réputé et très adulé Maire Luc Sètondji Atrokpo, c’est le souhait des Cotonois et du chef de l’État. Le contraire étonnerait.

L’ex ministre de la Communication et des Postes a un nouveau poste. Il a l’occasion de laisser de belles  empreintes dans la modernisation en cours dans la capitale économique comme le fait avec maestria le chantre de la rupture.

Mais … Un coup de théâtre d’Alain Orounla n’étonnerait guère.

Si aujourd’hui, humilité et sagesse sont à portée de main, à lui de les saisir en atteignant dans ses nouvelles fonctions les objectifs à lui confiés.

C’est ainsi qu’il donnerait la preuve qu’il n’est nullement  »inutile  »comme le pensent certains dans des commentaires lus ça et là suite à son éjection de l’exécutif.

S’il aspire à devenir bâtisseur comme Patrice Talon, qu’Orounla se jette donc à l’eau pour relever le défi du grand Cotonou.

Charles Christel ADOMASSE

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