Bénin: NOTATION DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT

Après plus de trois ans passés déjà à la tête de la République du Bénin, Patrice Talon, Président de la République et Chef du gouvernement est à son troisième gouvernement.

Le 05 septembre dernier, le Chef du gouvernement a effectué son troisième remaniement ministériel pour mieux poursuivre le travail de la réalisation de son Programme d’Actions Gouvernementales (PAG).

La Rédaction de Bénin Espoir a décidé de procéder à la notation des premiers collaborateurs du chef de l’Etat, dans l’objectif d’apprécier chacun d’eux par rapport à la mission qu’ils accomplissent jour après jour, aux fins de mieux booster le Bénin.

Les notes seront sur vingt pour chaque ministre de ce gouvernement et la moyenne générale de ces notes sera attribuée au gouvernement dans son ensemble.

Les notes avancées peuvent bien être discutables au regard de nos critères mais elles reflètent probablement ce que pensent beaucoup de béninois.

Président de le République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement : Patrice Athanase Guillaume TALON (17/20)

Porté à plus de 65% à la magistrature suprême par les béninois, il a surpris plus d’un. Peu l’attendait sur le chemin de la restauration de l’autorité de l’Etat, de la rigueur au travail, de l’amour du travail bien fait et surtout de la lutte contre la corruption et de l’affairisme dans les sphères de l’Etat.

Vaille que vaille et avec beaucoup de courage et de vision, il mène la barque et déjà avec quelques résultats prometteurs. Le taux de croissance qui tutoyait difficilement les 3% en 2016 se retrouve à près de 6% en 2018 avec pour promesse d’osciller un taux à deux chiffres à la fin de son mandat.

Il a su engager et coordonner des réformes audacieuses qui installent désormais le pays dans la possibilité du développement durable.

Vivement que les membres de son équipe trichent ses pas et s’adaptent à son rythme pour pouvoir relever les défis du moment et faciliter ceux d’avenir.

Maintenez le cap Monsieur le Président.

Ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement : Abdoulaye Bio Tchané (14/20)

Il n’y a pas de doute là-dessus, le constat est fait depuis avril 2016. Le Ministre d’Etat chargé du plan fait bien son job. Homme de grande carrure, il essaie sans coup férir de mettre à la disposition de notre pays toute son expérience d’économiste hors pair.

Rigoureux dans la gestion de ses dossiers, l’ancien Directeur Afrique de FMI fait son travail avec abnégation et constitue une pièce maîtresse de l’équipe gouvernementale.

Homme des grands réseaux financiers, il fait de son mieux pour aider le pays à mobiliser les fonds pour la réalisation du PAG. Cependant, il communique très peu et manque de promptitude.

Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes: Sacca Lafia (15/20)

Homme suffisamment responsable, Sacca Lafia a à sa charge un département ultra-sensible. Il fait ce qu’il peut pour veiller au quotidien à la sécurité des Béninois et de leurs biens, ceci dans un contexte international marqué plus ou moins par l’insécurité. Il dirige avec tact la mise en commun des forces de la Police et de la Gendarmerie.

Avec les nouvelles réformes, les résultats à son actif sont au-dessus de la moyenne mais il doit redoubler d’effort car comme on le dit : tant qu’il reste à faire, rien n’est encore fait.

Le Ministre Sacca Lafia dispose des capacités nécessaires pour obtenir les résultats attendus de lui. Très sérieux dans le travail et homme de confiance de Patrice Talon, les béninois peuvent compter sur lui pour leur sécurité surtout qu’il est un homme de couvent.

Ministre de l’Economie et des Finances : Romuald Wadagni (13/20)

Expert-comptable de formation, il habite ses fonctions de Ministre de l’Économie et des Finances du Bénin. Ce jeune ministre qui a la facilité de côtoyer les plus puissants du monde financier essaie autant qu’il peut de mettre son expérience au service de son pays. Il compte propulser l’économie du Bénin sur la voie de la prospérité au grand bonheur des uns et des autres. Il y est et fait de son mieux.

Rigoureux et avec une bonne carrure doublée d’un sens d’engagement pour le travail bien fait, il ne compte pas laisser douter cette confiance que lui porte le patron de la Marina. Avec lui, les chiffres macro-économiques du pays sont en pleine évolution.

Homme des marchés financiers, il fait ses preuves depuis sa nomination et joue sa partition pour  faire avancer la politique économique du gouvernement.

Cependant, les chefs d’entreprises se plaignent de lui, les commerçantes de Tokpa, Missèbo et des parcs de véhicules le boudent parce que pour eux, il ne fait rien pour améliorer leur situation. Pour eux, il sait gérer la richesse mais ne sait pas la créer.

Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération : Aurélien Agbénonci (12/20)

Il fait de son mieux. Quand il s’agit du domaine de la communication, la coopération inter-nations, les relations internationales et les rouages de la diplomatie, pour ne citer que ceux-là, l’ancien fonctionnaire des nations fait du mieux qu’il peut pour hisser le Bénin.

Ayant comme mission importante de faire rayonner la diplomatie béninoise au-delà de nos frontières, il est chargé de veiller aux accords bilatéraux, de faire des démarches nécessaires pour renforcer les liens entre les autres pays et le Bénin, de veiller à ce que le Bénin mérite une place de choix dans les relations internationales, etc….

Les résultats de ces différentes actions sont modestes et plaide moins en sa faveur. Il est important néanmoins, de souligner que le Ministre met en place toutes les stratégies nécessaires pour remédier à la situation de la fermeture des frontières avec le Nigéria. Mais les frontières restent fermées à ce jour.

Beaucoup se plaignent de ses paradigmes et on se demande parfois si c’est le meilleur qu’il faut à ce poste en ce moment.

Peu de Chefs d’Etat arrivent au Bénin, Patrice Talon voyage peu et beaucoup d’ambassades ainsi que de  consulats sont fermés. Pas de doute, le Bénin peut mieux rayonner. Il doit se reprendre et changer au besoin de paradigmes pour espérer relancer la diplomatie du pays.

Ministre des Sports : Oswald Homéky (15/20)

Autrefois responsable de trois départements à savoir le tourisme, la culture et les sports, il mettait les bouchées doubles pour la satisfaction des uns et des autres.

Suite au dernier remaniement, il lui a été confié le département des sports où il se sent à même d’impacter la jeunesse béninoise et le révéler au monde entier. Il pourra ainsi se concentrer afin de confirmer les résultats qu’il a commencés par avoir dans ce domaine. La réconciliation des acteurs du football, les bons résultats du Bénin à la CAN 2019, les autres volets du sport se portant mieux, on peut bien dire qu’avec lui, le sport béninois s’est retrouvé et se porte mieux.

Mais il peut faire mieux, il est jeune et dispose de beaucoup d’énergie. Aussi est-il que le fruit puisse porter la promesse des fleurs…

Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable : José Didier Tonato (13/20)

Autrefois planificateur en chef du développement urbain à la Banque Mondiale, José Tonato est un cadre compétent qui maîtrise son domaine de prédilection qu’est l’urbanisme en général et l’architecture en particulier. Il réunit plus de vingt (20) ans d’expertise en Gouvernance et Construction locales et développe de réelles compétences en Planification stratégique et gestion administrative pour avoir occupé des postes de responsabilités.

Autant d’atouts qu’il peut mettre à la disposition de son département ministériel pour la bonne marche de ses actions de développement durable, puisqu’il est dans son domaine.

Les résultats sont visibles sur le terrain. Il urge qu’il redouble plus d’efforts afin d’obtenir toute la confiance de la population car notre pays a besoin de développement et un cadre de vie bien structuré.

Il faut souligner qu’il est le vrai acteur des casses de Cotonou et ailleurs même si Toboula faisait le Django. Ce fait lui collera à la peau toute sa vie même après, considérant l’ampleur des conséquences sur le plan socio-économique.

Ministre de la Justice et de la Législation : Sévérin QUENUM (10/20)

Maître Sévérin Quenum est avocat au Barreau de Cotonou depuis novembre 1997. Il est aussi avocat personnel du Président Patrice Talon. Il a été très actif aux côtés de ce dernier dans la gestion des dossiers judiciaires qui l’opposaient à l’Etat béninois. Mais ça, c’était avant.

Il est certainement un bon avocat mais comme Ministre de la Justice, on a du mal à le repérer. Sérieusement invisible, les acteurs du monde judiciaire se plaignent de lui. Pourtant il paraît que c’est quelqu’un de bien. Il a des preuves à faire.

Sa communication est complètement en dessous de la moyenne.

Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense Nationale : Fortunet Alain NOUATIN (09/20)

Nommé depuis octobre 2017, le Ministre Fortunet Alain NOUATIN marque le pas.

Tout pays visant le décollage économique, politique et social, a besoin des stratégies sécuritaires adéquates. Mais on se demande si le Ministre délégué est bien à sa place. C’est sans dire que c’est sous lui qu’on a connu le problème de la Pendjari qui a failli nous créer des ennuis avec la France.

Il a des efforts à faire, à défaut qu’on lui change de place. L’impression qui se dégage est que le boubou semble être trop grand pour lui…le tailleur doit certainement plus lui déléguer de tâches à défaut de reprendre la mesure.

Ministre de l’Industrie et du Commerce : Sadia Alima Assouma (09/20)

Nouvelle dans sa fonction ministérielle, la native de la Donga, Sadia ASSOUMA aura à montrer sa capacité à mener le bateau à bon port. Son prédécesseur en sait quelque chose. En effet, Ahissou a été accompagné de coups de balai par ses collaborateurs.

Inconnue du public, ses premières interventions ne rassurent point. Hésitante et parfois peu convaincante, elle doit rapidement se reprendre pour faire face à cet important département ministériel. Il s’agit bien du commerce et d’industrie et nous sommes au Bénin, c’est tout le pays ça.

Vivement qu’elle se mette à la tâche quand on sait qu’elle est la fille d’un baroudeur de travail, l’Honorable Nouhoum ASSOUMA.

Attendons les résultats sur le terrain pour mieux apprécier mais le peu à notre disposition n’est pas convaincant. Nous espérons plus…

Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale : Alassane Seidou (14/20)

Médecin et homme politique, Alassane Seidou a été plusieurs fois ministre. Autrefois ministre de la santé de 2016 à 2018,  ministre des Infrastructures et des Transports depuis juin 2018. Il assumait également la fonction de Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale par intérim depuis février 2019, après le départ de Dassigli. Depuis le dernier remaniement, c’est lui le Patron des Maires et même des Préfets.

Il est important de rappeler que ce dernier a déjà été Ministre de la décentralisation, de la gouvernance locale, de l’administration et de l’aménagement du territoire de 2008 à 2011 dans le gouvernement de Boni YAYI. Il connaît donc la maison.

Une somme d’expériences à son actif qu’il pourra mettre à la disposition de son département ministériel pour la bonne marche des activités.

Il a la confiance de son Chef, pour avoir été présent dans tous ses gouvernements. La population béninoise peut lui faire confiance. Il devrait mettre les bouchées doubles pour y parvenir. Les signaux sont bons à son niveau, les Mairies, les Préfectures peuvent bien espérer. Le pays aussi. Nous espérons plus de dynamisme dans les administrations locales.

Ministre des Enseignements Maternel et Primaire : Karimou Salimane (15/20)

Inspecteur de l’enseignement à la retraite, Salimane Karimou a été utile suite aux différentes actions menées sur le terrain, afin de faire de l’éducation un secteur porteur pour un développement durable du pays.

Il montre de quoi il est capable parce qu’il est un technicien en matière des questions de l’éducation. La confiance lui a été renouvelée, à lui de confirmer le bien qu’on pense de lui.

Il doit renforcer sa collaboration avec les syndicats des enseignants et communiquer mieux pour montrer aux béninois que le développement est d’abord une affaire d’éducation, surtout dès le bas âge.

Il doit sortir de ses boubous pour convaincre les béninois de la nécessité de redoubler d’effort en ce qui concerne l’investissement à faire sur les enfants.

Mieux investir sur les enfants que d’investir dans les briques.

Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle : Mahougnon Kakpo (15/20)

Ecrivain, universitaire et homme politique béninois, Mahougnon Kakpo, est ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle depuis 2017. Un département dont il maitrise bien les rouages.

Professeur titulaire des universités du CAMES, il fait de son mieux pour imprimer la marque nécessaire à ce Ministère.

Il imprime la rigueur nécessaire pour changer l’ordre des choses dans ce secteur. Aucune complaisance ne doit être de mise.

Pour y parvenir, il devrait avoir l’accompagnement de tous les acteurs de l’école à savoir: administration, enseignant, apprenant, corps de contrôle et bien sûr les parents d’élèves.

Comme son collègue du primaire, il doit renforcer ses relations avec les syndicats pour une atmosphère apaisée dans le milieu scolaire. Même le Fâ indique qu’il est mieux à ce poste.

Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique : Eléonore Yayi Ladékan (13/20)

Ancienne directrice du centre des œuvres universitaires et sociales (Cous), elle a su planter la confiance qui devrait exister entre la communauté estudiantine et les autorités du centre, tout en gérant avec stratégie et diplomatie les maux qui gangrènent l’enseignement supérieur.

Autrefois vice-recteur, elle est censée mieux maitriser les problèmes de la communauté universitaire. Elle devrait mettre en place ses pions afin d’imposer le respect et de remédier à ces maux pour la bonne marche des activités dans son secteur. Toute la communauté universitaire peut lui faire confiance.

Comme on peut le constater, cette note part du peu que nous savons d’elle dans ses anciennes fonctions. On peut compter sur elle parce qu’elle dispose de deux atouts : la compétence et la moralité. C’est une femme bien en effet.

Ministre de l’Economie Numérique et de Digitalisation: Aurélie Adam Soulé (10/20)

Aurélie Adam Soulé a été présidente du réseau francophone des ministres de l’économie numérique, créé en octobre 2018 à Erevan, en République d’Arménie.

Sa mission principale dans ce département est de faire du Bénin, la plateforme de services numériques de l’Afrique de l’Ouest. Arrive-t-elle à faire avancer le pays dans ce domaine ? La réponse est mitigée.

Soucieuse de permettre aux femmes et filles de s’activer dans les instances de prise de décision, elle promet mettre en place des stratégies pour faire bénéficier des avantages d’une plus grande participation féminine afin de renforcer les capacités analytiques, organisationnelles et opérationnelles. Nous en sommes encore à l’étape des promesses. Qu’est-ce qui n’a pas marché ?

Remarquée par ses compétences, le Président Patrice Talon lui a placé toute sa confiance pour la gestion de ce département, mais les résultats sont sujets à caution.

À ce poste, elle devra s’investir dans l’orchestration des parties prenantes et des acteurs institutionnels concourant à la transformation numérique du Bénin, l’accélération des politiques publiques indispensables à une mise en œuvre efficace des projets numériques du gouvernement et la révélation d’un écosystème vibrant et dynamique afin de hisser le Bénin au rang des pays leaders du numérique dans la région.

On attend toujours même si on peut être d’accord que c’est une affaire de longue haleine.

Pourtant jeune, elle doit redoubler d’effort pour mieux convaincre. Sa communication est timide et on a du mal à la suivre.

Ministre des Infrastructures et des Transports : Hervé Hehomey (14/20)

Autrefois ministre il y a pratiquement deux ans passés, Hervé Hehomey fait son grand retour au même poste.

Sa deuxième chance devrait lui permettre de fournir plus d’effort pour cette nouvelle confiance portée à son égard. Plusieurs dossiers majeurs sont sur la table du patron tels que : la construction du nouvel aéroport international de Glo-Djigbé ; la modernisation et l’extension du port autonome de Cotonou (PAC) ainsi que le réaménagement du réseau routier environnant ; la réalisation de la voie de contournement nord de Cotonou ; la construction de l’autoroute Sèmè-Porto-Novo ; la poursuite et l’achèvement de la route des Pêches, qui borde l’océan entre Cotonou et Ouidah ;  ainsi que l’extension du réseau routier national, 1 362 km couvrant une quinzaine de tronçons stratégiques.

Le secteur des infrastructures et des transports constitue un levier très important pour le développement de notre pays. Vivement qu’il revoie sa copie et se mette réellement à la tâche même si on peut noter des efforts qui se font au-delà de la construction des nouvelles infrastructures.

Il est très attendu sur des résultats et nous osons espérer que cette fois, il n’insultera plus un ancien président de la République, mais de se concentrer à réduire les souffrances des populations en ce qui concerne le développement de la route…

Ministre de l’Energie : Dona Jean-Claude HOUSSOU (16/20)

Ingénieur diplômé et expérimenté dans les domaines nucléaire, thermique et photovoltaïque à Electricité, le Ministre Jean-Claude HOUSSOU semble plus à l’aise dans ce département ministériel pour mener à bien les points essentiels de sa feuille de route. Il est comme un poisson dans l’eau.

Ce secteur est très primordial pour le pays. Le besoin d’énergie n’est plus à démontrer pour faire avancer le pays.

Il pense mettre à la disposition de son département ses atouts nécessaires pour mener à bien ses activités. Il est celui qui donne satisfaction en ce moment aux béninois et qui permet de crédibiliser les actions de tout le gouvernement à cause d’une certaine maîtrise de la gestion de l’énergie. Il semble être à sa place. C’est le champion du gouvernement.

Il semble vaincre le délestage et a vaincu déjà Maria Gléta. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut, c’est vraiment son cas. Un bon casting par le Chef de l’Etat.

Jean Claude HOUSSOU est vraiment un *Dona*

Ministre de l’Eau et des Mines : Samou Seidou Adambi (13/20)

Il fait partie des nouveaux anciens Ministres du gouvernement de Talon. Autant que les populations ont besoin de l’énergie, l’eau est aussi primordiale.

Ce département est très important c’est pourquoi son titulaire a décidé de mettre les moyens en œuvre pour satisfaire les populations en général et celles des zones reculées en particulier.

Il communique mal et ne fait pas savoir les résultats du gouvernement dans ce domaine.

Qu’est-ce qui se passe Monsieur le Ministre ? Vous êtes pourtant jeune.

Vivement qu’il revoie sa copie même si sa posture semble donner certaines assurances. On peut compter sur lui.

Ministre de la Santé : Benjamin Ignace Bodounrin Hounkpatin (13/20)

Agrégé en Gynécologie obstétrique, praticien hospitalo-universitaire au Centre hospitalier universitaire de la mère et de l’enfant Lagune (Chu-Mel) de Cotonou, il entend amener le Ministère de la santé à contribuer efficacement au développement de la Nation. Il annonce améliorer la gouvernance du secteur sanitaire, assurer l’accès universel de tous aux services de santé.

Plutôt modeste, mais ferme et plein d’assurance, le ministre Benjamin Ignace Bodounrin Hounkpatin rassure de son engagement ferme à honorer la confiance placée en lui par le chef de l’Etat pour que le secteur puisse jouer convenablement son rôle. Il est conscient que la santé est la base de tout développement humain. L’impact de la santé est une donnée importante pour l’évaluation du développement.

Les efforts ont été faits et constatés dans ce cadre. La copie reste à revoir, puisque des cris de détresse et de découragement du personnel continuent de se faire entendre. Vivement qu’il se concentre sur l’objectif principal de sa mission afin de satisfaire les patients et les membres de son personnel.

Il communique très peu et donne parfois l’apparence d’un membre du cabinet et non le Ministre lui-même. Il rassure moins et pourtant dispose d’un background avéré.

Bodounrin veut dire qu’il marche avec la fête, et après ? Nous espérons que les récentes mesures prises dans le secteur permettent aux uns et autres de mieux respirer.

Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance : Véronique Tognifodé Mewanou (10/20)

Mission importante qu’est la définition, la mise en œuvre et le suivi évaluation de la politique de l’Etat en matière de protection sociale, de famille, de l’enfant, de solidarité nationale, de microfinance et d’égalité de chances en son axe stratégique 6 relatif  au renforcement des services sociaux de base et à la protection sociale, la nouvelle locataire serait déterminée à pallier aux difficultés de ce secteur.

Elle s’engage à s’employer avec honneur et vigueur dans ses nouvelles fonctions. « Je mettrai toute l’énergie qu’il faut pour relever les défis qui s’imposent pour le bien-être de la population », a-t-elle promis. Il est important de lui laisser le temps de montrer ses preuves, mais avouons qu’elle est peu connue de l’opinion publique et la grande question est celle de savoir si le domaine qu’on lui confie est sa passion.

Elle devra beaucoup bouger pour montrer que le gouvernement accorde une attention particulière au social des béninois.

Ses premières interventions ne semblent pas rassurées et la question est celle de savoir si le Ministère est sa pointue. Madame le Ministre, les béninois attendent plus de dynamisme dans la mise en œuvre de l’ARCH.

Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi : Modeste Kérékou (13/20)

Personnalité politique, Modeste Tihounté KEREKOU a été Ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs en 2010.

En juin 2016, il est devenu Directeur Général du Fonds National pour la Promotion de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes.

Le Chef de l’Etat lui a confié ce département depuis octobre 2017 et vient de lui renouveler sa confiance. A lui ou à la famille KEREKOU? Seul le Chef de l’Etat peut répondre à cette question.

Le taux de chômage est toujours élevé, chaque année, nous dénombrons beaucoup de bacheliers et d’autres qui ont fini leur formation universitaire et qui malheureusement ne trouvent pas de débouchées.

Vivement qu’il élabore des stratégies visant à contenir ce beau monde, principale mission liée aux activités de son secteur. Il doit revoir ses copies et se battre pour s’affirmer et affirmer les actions de son Ministère.

Sa communication est à revoir, le contenu de ses interventions aussi. Il a des efforts à faire pour faire des béninoises et béninois des femmes et hommes d’affaires prospères.

Ministre du Tourisme de la Culture et des Arts : Jean-Michel ABIMBOLA (14/20)

Economiste-gestionnaire de formation, le natif de Kétou Jean-Michel Hervé Babalola ABIMBOLA possède d’énormes compétences pour avoir été membre du Conseil des Investisseurs Privés du Bénin, conseiller technique auprès du feu président Mathieu KEREKOU, député à l’Assemblée Nationale, pour ne citer que ça.

En Mai 2011, il quitte son poste de député pour devenir Ministre de l’Economie Maritime. En Janvier 2012, à la faveur d’un remaniement technique, il prend le portefeuille de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du Tourisme.

Avec le dernier remaniement ministériel, il signe son retour au même poste autrefois occupé. C’est un domaine qu’il connaît bien pour avoir fait ses preuves dans le passé.

Le pays a besoin de développement et il urge de mener à bien les actions dans les différents secteurs permettant son décollage, surtout le secteur de la culture et du tourisme. Avec ce choix, Patrice Talon ne s’est pas trompé, du tout pas alors.

Jeune, intellectuellement et politiquement au point, Jean-Michel ABIMBOLA est un exemple pour la jeunesse. On peut espérer beaucoup de lui à ce poste.

Ministre du Travail, de la Fonction Publique : Adidjatou Mathys (15/20)

Femme de grande envergure avec un esprit dynamique et avancé dans la gestion des affaires. Son volontarisme devant le personnel du Ministère du travail, de la fonction publique et des affaires sociales confirme qu’elle n’est pas et ne sera pas une figurante. Elle a eu à faire ses preuves.

Tant qu’il reste à faire, rien n’est encore fait. Pour ce faire, la Ministre Adidjath MATHYS promet donner le meilleur d’elle-même pour faire avancer le département ministériel qu’on lui a confié.

Sa tâche n’est pas facile mais visiblement elle y arrive parce que gérer les acteurs sociaux, ce n’est pas facile.

Le Président Talon ne s’est pas trompé. Il peut continuer par faire confiance à cette dame parce que les résultats suivent les actes. Mieux, elle rassure les partenaires sociaux.

Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche : Gaston Cossi DOSSOUHOUI (15/20)

Venu à la tête de ce département, sa mission principale est de faire du Bénin, une puissance agricole dynamique à l’horizon 2021, compétitive, attractive, respectueuse de l’environnement, créatrice de richesse répondant aux besoins de développement économique et social de la population.

De tempérament calme et pondéré, il ambitionne de mettre son expérience au profit de ce secteur pour son bon développement.

Ce Ministre connaît son job et le fait si bien. D’ailleurs, il a la chance et les résultats suivent. Par exemple, le coton est passé de 300.000 tonnes à 700.000 tonnes, c’est bien à son actif. De même que la diversification des produits agricoles devient de plus en plus une réalité.

Cet homme ꞌꞌnoirꞌꞌ a de la compétence à revendre dans son domaine. Le Patron a raison de le maintenir au même poste.

Ministre de la Communication et des Postes : Alain Orounla (13/20)

Nommé dans le gouvernement de Talon, Me Alain Orounla ambitionne de mettre la presse au service du développement. Il souhaite enclencher un environnement audiovisuel équilibré, de grande qualité avec une production constante. Pour y arriver il met un accent particulier sur la compétence et le goût du travail bien fait. « Ensemble, nous trouverons la formule d’améliorer ce qui se fait déjà et qui n’est pas mauvais mais qui n’est pas encore à la hauteur des espérances du Président de la République » a-t-il souligné.

Il convie davantage les professionnels des Médias à plus de professionnalisme dans l’exercice de leur métier. « Nous veillerons à l’existence d’une presse plurielle et libre mais compétente et responsable. Nous devons travailler ensemble pour que ce qui est écrit et diffusé soit au moins prouvé et que l’on ne dise pas n’importe quoi, n’importe quand et n’importe comment » a-t-il mentionné.

La collaboration du ministre avec son équipe et l’ensemble des professionnels des médias est nécessaire pour l’atteinte de ses objectifs.

Comme le disent les angloxaxons : « Wait and See ». Les résultats sur le terrain nous permettront de mieux évaluer ce dernier.

Jeune flinguant, ses sorties médiatiques plaident en sa faveur. On peut compter sur lui.

En conclusion, nous tenons à préciser que ces notes ne portent que sur une évaluation à partir des critères de la rédaction Bénin Espoir. Les différents Ministres doivent se remobiliser pour aider le Chef de l’Etat à réaliser son PAG tel qu’il le souhaite.

Le gouvernement de Patrice Talon peux mieux faire au regard des ambitions avancées. Il est impérieux d’agir sur les différents secteurs, créatifs d’emploi et de revenus. Le bien-être des populations et le développement de la nation sont primordiaux pour un Etat qui se veut un des meilleurs de la sous-région. Ceci est possible mais il faut redoubler d’effort.

Le gouvernement ne comptabilise que la moyenne de 13,20.

Total des points: 330

Nombre: 25

Moyenne: 13, 20

La Rédaction

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