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Bénin : Mémorandum de l’ex-ministre Armand Zinzindohoué sur l’affaire ICC-Services

Comme circule l’information depuis quelques jours, la CRIET a décidé d’ouvrir le dossier d’ l’affaire ICC-Services le lundi 17 décembre 2018. Cette affaire qui a fait beaucoup de victimes sous le régime de l’ancien président Boni YAYI.

En attendant le jour de l’audience, relisons le mémorandum d’Armand Zinzindohoué, ex-ministre de l’intérieur et de la sécurité publique au moment des faits.

MEMOIRE SUR UNE DELINQUANCE FINANCIERE : AFFAIRE ICC-SERVICES
Septembre 2010
MONSIEUR ARMAND ZINZINDOHOUE
ANCIEN MINISTRE DE L’INTÉRIEUR ET DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE
COTONOU

MON MÉMOIRE SUR L’AFFAIRE ICC-SERVICES : DOCUMENT N°1

Je me permets de dire quelques mots sur cette affaire ICC-Services qui défraie aujourd’hui la chronique.

J’ai rencontré Monsieur Guy AKPLOGAN et Monsieur Emile TEGBENOU au domicile du Chef de l’Etat Courant Mars 2009,  Monsieur SOGBOSSI Guillaume, que je rencontre chez le Chef de l’Etat est venu me voir au bureau avec monsieur TEGBENOU Emile qui s’est présenté comme responsable d’une Organisation Non Gouvernementale (ONG) opérant dans le secteur de l’eau et résidant dans la localité de Porto-Novo puis un  militant actif et un fan du Chef de l’Etat dont il apprécie beaucoup les actions. Monsieur SOGBOSSI  confirmait ces propos par : c’est  « un lieutenant et un très engagé pour le Président Boni YAYI  et c’est pourquoi je l’ai amené vers toi ».

C’est comme cela que mon premier contact avec Monsieur TEGBENOU s’est passé. Dans les échanges que nous avons eus ce jour là, Monsieur TEGBENOU a parlé de la construction d’un château d’eau avec forage à Glo-Djigbé dans la commune d’Abomey-Calavi dont il voulait saisir l’occasion de l’inauguration pour exhorter toutes les populations de la localité à soutenir le Président Boni YAYI.  Il a alors promis me faire parvenir des cartes d’invitation et le programme de la manifestation. En partant, il a souligné des préoccupations de sécurité. J’ai aussitôt appelé au téléphone le Commissaire Central de Porto-Novo pour lui demander de recevoir l’intéressé et d’étudier avec lui ses préoccupations en matière de sécurité. J’ai rendu compte au Chef de l’Etat, des préoccupations de Monsieur TEGBENOU et lui ai fait parvenir sa carte d’invitation et le Chef de l’Etat m’a instruit pour le représenter.

Ainsi, le samedi 09 Mai 2009, déférant à l’instruction, j’ai représenté le Chef de l’Etat à la manifestation grand public d’inauguration du château d’eau de Glo-Djigbé dans la Commune d’Abomey-Calavi.

Je dois signaler que cette manifestation n’était rien d’autre qu’une campagne de propagande au profit du Chef de l’Etat où des photos du Chef de l’Etat ont été déployés, des banderoles avec des inscriptions en faveur des actions du Chef de l’Etat étaient implantées partout et un nombre impressionnant de groupes folkloriques chantaient les louanges du Chef de l’Etat. La plupart des chaines de télévision du pays étaient invitées pour être témoins de l’évènement. C’était un évènement imposant par les moyens déployés et qui a drainé une foule et  connu la participation de plusieurs autorités et de nombreux notables de la région.

Le discours de Monsieur TEGBENOU particulièrement élogieux au Chef de l’Etat exhortait toutes les populations de la localité à le soutenir dans ses actions et sa réélection à la tête du pays. La cérémonie a pris fin par une grandiose collation. Les images sont encore là et constituent une preuve palpable.

Cette gigantesque cérémonie a sans nul doute coûté une bagatelle de plusieurs millions dont j’ignorais la source. Quand maintenant, on sait que c’est de l’argent d’ICC-Services que se servait Monsieur TEGBENOU, pour financer les réalisations et des campagnes de popularisation des actions du Chef de l’Etat, nous sommes en droit de dire et de comprendre que l’argent de ICC-Services était aussi destiné pour faire la promotion politique du Chef de l’Etat et du régime du changement.

Dans le même ordre d’idée, Monsieur TEGBENOU a organisé l’inauguration du temple de l’Eglise du Christianisme Céleste à Malanwi dans la Commune d’adjarra. La construction serait entièrement financée par l’intéressé qui est un fidèle de cette Eglise. Cette manifestation a eu le même objectif que la première. J’ai fait parvenir au Chef de l’Etat sa carte d’invitation et c’est sur ses instructions que je suis allé le représenter. Ce jour là, j’ai quitté directement le domicile du Chef de l’Etat pour me rendre à Adjarra. Les images sont là pour témoigner.
Compte rendu fidèle de chacune des manifestations a été fait au Chef de l’Etat.

Comment ai-je fait la connaissance du Président Directeur Général ICC-Services ?

Dimanche 25 Octobre 2OO9, le Chef de l’Etat me fit appeler et arrivé à son domicile, il m’a demandé de l’accompagner à Abomey-Calavi. Après quelques temps d’attente, le cortège présidentiel s’ébranla en direction d’Abomey-Calavi et échoua dans la ZOPA. Soudainement, le cortège s’immobilisa devant une grande maison ; Et ce fut le domicile de Monsieur Guy AKPLOGAN, Président Directeur Général ICC-Services. Le chef de l’Etat descendit et fut accueilli par une importante délégation comprenant Monsieur Guy AKPLOGAN. Nous sommes montés ensuite à l’étage de l’immeuble et fûmes introduits dans un séjour où se trouva Feu Révérend Pasteur AGBAOSSI. Après les échanges de civilité, le Chef de l’Etat demanda que je me retire pour le laisser seul avec ses hôtes. Ce que j’ai observé.

ICC-Services était bel et bien en terrain contrôlé et maîtrisé puisque ayant démarré ses activités au BENIN depuis décembre 2006. Comment au niveau du Ministère de la Sécurité, peut-on savoir qu’ICC-Services est une structure illégale, menant des activités illégales, s’il ne reçoit aucune alerte des autorités en charge des finances ?

N’est-ce pas le Ministre des finances et/ou celui des Micro-finances qui sont chargés de suivre les structures qui exercent dans le secteur des finances ? Pourquoi et en raison de quoi ces derniers ont laissé le champ libre à ICC-Services pour opérer aussi facilement ?
Qu’ont-ils fait le Ministre des finances et le Ministre des Micro-finances en poste en ces moments pour empêcher les activités d’ICC-Services et pour protéger les intérêts des citoyens ?

Enfin, dans ce dossier où laisse-t-on les services de renseignements de l’Etat ?

Mes chers compatriotes, je reconnais avoir servi avec beaucoup d’engagement et loyauté le Chef de l’Etat. Vous me direz avec zèle. Mais, la vérité est ce que je vous dis. Je n’ai reçu aucun courrier d’un Ministre des Finances ou d’un Ministre des Micro-finances me signalant que ICC-Services est une structure illégale menant des activités illégales et qu’il faille démanteler leurs réseaux. Je mets quiconque au défi de prouver le contraire.

Pourquoi, c’est le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique qu’on offre pour le sacrifice de purification du régime du changement ?

Pour se faire passer pour des justiciers aux mains propres, on me parle de garde corps attribué au Sieur  Emile TEGBENOU. Mais, l’agent de la police n’a-t-il pas révélé qu’avant son arrivée, le domicile de Monsieur TEGBENOU était gardé par des militaires et ses bureaux par des gendarmes ? Comment Monsieur TEGBENOU avait-il obtenu ces éléments de l’armée et de la gendarmerie ? Qui a ordonné le détachement de ces éléments ? Que reproche-t-on au juste au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique et que le Ministre de la Défense Nationale n’a pas fait ? Si, on ne pratique pas deux poids et deux mesures, le Ministre chargé de la Défense Nationale devrait être appelé à répondre.

En quoi l’orientation d’un citoyen vers des structures de la police ou l’instruction aux autorités policières pour que celles-ci examinent les préoccupations de sécurité exprimées par un citoyen peut constituer une faute ? De tout temps, les solutions à apporter aux préoccupations des citoyens en matière de sécurité sont laissées à l’initiative des responsables des unités. Ce sont eux, qui en professionnels avertis et avisés apprécient les situations et apportent les réponses appropriées. Le fait de demander à un responsable d’unité de recevoir un citoyen et d’étudier avec lui ses préoccupations en matière de sécurité ne fait-il pas partie de mes attributions ?

C’est ce que j’ai fait pour Monsieur TEGBENOU et c’est ce que tous les Ministres de la Sécurité font pour tous les citoyens qui expriment des préoccupations de sécurité. Je m’en voudrais de ne pas souligner que des opérateurs économiques et des citoyens d’une certaine catégorie disposent aujourd’hui de gardes de corps directement obtenus auprès des unités qui ont vérifié et attesté leurs préoccupations en matière de sécurité.

Que s’est-il passé ?

Mercredi 07 Juillet 2010, j’ai été invité au Palais de la Présidence de la République par le chef de l’Etat. A mon arrivée et quelques instants après, je suis admis à la salle d’audience où se trouvaient entre autres le Directeur Général de la Police Nationale, le Commissaire Central de Porto-Novo et un agent de la Police que je n’avais jamais vu auparavant. Le Chef de l’Etat prit la direction de la séance en s’adressant à moi en ces termes : « Monsieur le Ministre connaissez-vous cet agent ? Est-ce vous qui l’avez mis à la disposition de Monsieur TEGBENOU ? » C’est seulement en ce moment que j’ai su qu’il s’agit de l’agent affecté par le Commissaire Central de Porto-Novo pour servir en qualité de garde de corps à Monsieur TEGBENOU.

Et qu’en est-il du permis de port d’arme qui serait délivré au Sieur TEGBENOU ?

Les textes de la République réglementent les conditions de délivrance du permis de port d’arme et tout citoyen béninois peut en solliciter l’obtention. Là encore, ce n’est pas le Ministre qui se lève pour délivrer un permis de port d’arme. Le dossier est instruit et traité par les services techniques compétents qui après enquête de moralité, retiennent ou rejettent la demande. C’est encore les mêmes services qui établissent le permis et qui font les différents visas avant sa transmission au Ministre pour signature.

Si, une faute est commise en cette matière, ne suffit-il pas de remonter la procédure de délivrance du permis, pour établir la régularité ou  non de l’obtention du permis de port d’arme par le Sieur TEGBENOU ?

Contrairement à ce qui est colporté dans l’opinion, je n’ai signé aucun arrêté de délivrance de permis de port d’arme et il n’y a eu aucun traitement particulier de la part du Ministre de la Sécurité pour ce qui est des dossiers de demande d’obtention de permis de port d’arme y compris le cas du Sieur TEGBENOU.

Il convient aussi de préciser que les armes à détenir par les citoyens par le biais des permis ne sont pas des armes de guerre. C’est des armes perfectionnées pour assurer la protection personnelle. Selon les statistiques criminelles des forces de sécurité publique, aucune arme perfectionnée bénéficiant d’un permis de port d’arme n’a jusqu’à présent servi à commettre un crime sur le territoire béninois.

Pour ce qui est de l’histoire de remise d’argent ou de pots de vin, il s’agit ni plus ni moins que des allégations mensongères et des montages dénués de tout fondement puisqu’il n’existe pas de preuves matérielles. Il y a lieu de chercher à savoir :

  • Si un virement a été fait sur mon compte bancaire ?
  • Si des chèques m’ont été remis ou que j’ai touchés des chèques ?
  • Pourquoi et pour quelles raisons on va me remettre de l’argent et pour accomplir quelle tâche avec ?

Je ne vois pas l’exécution de la tâche pour laquelle on va me remettre de l’argent. Tout ceci relève d’un pur montage et d’une grande manipulation. Des personnes ont été montées de toute pièce pour mentir. C’est trop facile de dire sur de simples déclarations que tel a remis telle chose à tel et sur cette base, on bâtit une accusation. Je n’ai reçu aucun sou de qui que ce soit. Si mes souvenirs sont bons, Monsieur Emile TEGBENOU est venu dans mon bureau trois (03) ou quatre (04) fois pas plus et toutes les fois, il était accompagné de son ami Guillaume SOGBOSSI et ceci dans le cadre de l’inauguration du château d’eau de Glo-Djigbé et du temple de Malanwi. Ces inaugurations ont été des activités pour faire la promotion politique du Chef de l’Etat et du régime du changement.

Le dossier ICC-Services est avant tout un dossier de finances. Ce n’est pas un dossier de Sécurité.

En s’en prenant au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, on est en train de changer les rôles pour mieux dissimuler la vérité. ICC Services a démarré ses activités en 2006. En ce moment, je n’étais pas encore Ministre. Ma nomination au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique n’est intervenue que le 22 Octobre 2008.

S’agissant des milliards de billets de banque qui seraient retrouvés enterrés dans la concession de mon domicile, je dis c’est bien un fantasme pour détourner l’attention du peuple. En effet, après mon limogeage du poste de Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique (MISP) le mercredi 07 Juillet 2010, mon domicile a été perquisitionné le lundi 12 Juillet 2010, pendant près de 05 heures d’horloge soit de 12 heures 40 minutes à 17 heures 10 minutes. Toutes les pièces ont été systématiquement fouillées par six (06) agents en uniforme. Je me suis prêté à cette opération sans la moindre opposition et hésitation. Après le domicile, çà été le tour de mon bureau au Ministère pour environ une (01) heure.

Ces longues perquisitions n’ont rien donné. Ni document me confondant, ni argent n’a été trouvé chez moi comme le témoigne le procès verbal de perquisition (cf. annexe). Mais, quelle vilenie et quelle perfidie que de faire courir dans l’opinion, la découverte à mon domicile d’une forte somme d’argent soit plusieurs milliards ou de répandre que je suis actionnaire d’ICC Services. Je ne suis ni actionnaire, ni déposant à ICC-Services et consorts et je ne suis mêlé en rien. C’est là encore une grossière manipulation du peuple pour s’offrir un bouc-émissaire dans cette affaire ICC Services.

Qu’en est –il des droits de la personne ?

J’ai été gardé à la brigade territoriale de gendarmerie de Cotonou dans des conditions humiliantes et dégradantes bien que je sois encore Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique. La passation de témoin entre mon successeur et moi a eu lieu le lundi 26 Juillet 2010 alors que j’ai été relaxé le mardi 20 juillet 2010 après avoir passé neuf (9) jours en garde à vue, soit un (1) jour de plus (lundi 12 au mardi 20 Juillet 2010) en violation de la  Constitution (Article 18 de la loi N°90-32 du 11 décembre 1990 portant constitution de la République du BENIN).

Des auditions ont été réalisées. Des personnes ont été montées de toute pièce pour mentir. La preuve de leur mensonge se trouve dans leurs déclarations contradictoires contenues dans les procès verbaux d’audition. Leurs déclarations contradictoires ont mis à nu leurs mensonges et leurs faux témoignages.

Mes chers compatriotes, peut-on bâtir une accusation sur la base de mensonges et de faux témoignages ? La logique est de trouver absolument un bouc émissaire dans cette affaire ICC Services, qui est avant tout une affaire de délinquance financière et non un dossier de sécurité.

Les Ministres des finances et les Ministres de la Micro-finance qui se sont succédés depuis avril 2006 peuvent–ils jurer ne rien en savoir, eux qui sont chargés de la veille financière du pays. Si oui, ils ont fait preuve de défaillance professionnelle dans leur mission. Si non, ils sont complices.

Poursuivant dans la même logique, il y a à demander au Ministre de la Décentralisation si le Préfet des Départements de l’OUEME et du PLATEAU lui a rendu compte de l’application des instructions qu’il a données (Voir  journal Fraternité du jeudi 26 Août 2010) et à savoir quel registre officiel comportant « ICC SERVICES » lui a servi pour dresser la liste des établissements financiers exerçant sur son territoire de compétence. Des instructions du genre de celles du Ministre de la Décentralisation sont monnaies courantes et visent souvent à protéger les affaires des copains et des amis.

Le Ministre d’Etat chargé de la Défense n’est-il pas en situation de recel d’Etat lorsqu’il réceptionne pour le compte d’une structure étatique (Brigade de gendarmerie de KLOUEKAMEY) un véhicule 4X4 Pick up offert par un responsable d’une organisation privée douteuse et illégale ?

Et, Le Chef de l’Etat lui-même :
N’a-t-il pas reçu en audience publique avec une grande médiatisation (les images sont encore là) des responsables d’ICC-Services avec leurs partenaires ?
N’a-t-il pas posé en photo avec les responsables d’ICC Services et leurs partenaires à la fin de l’audience ?
Ne s’est-il pas plusieurs fois personnellement rendu à Abomey-Calavi au domicile de Monsieur Guy AKPLOGAN, Président Directeur Général de ICC-Services ?
N’a-t-il pas reçu à son domicile Monsieur Guy APKLOGAN et Monsieur Emile TEGBENOU ?
Ne s’est-il pas servi d’objets offerts par ICC Services lors d’une fête organisée au palais de la Présidence de la République ?
Etc. …

Au regard des faits, c’est alors tous les Ministres des Finances, de la Micro-finance, de la Défense, de l’Intérieur, de la Décentralisation et d’autres Ministres ainsi que le Chef de l’Etat qui doivent répondre du dossier ICC-Services. Pourquoi le Président Boni YAYI veut-il me faire porter une charge qu’il sait, n’est pas la mienne ? Au lieu de chercher à tout prix un bouc-émissaire, le Chef de l’Etat doit prendre autrement ses responsabilités. Les vrais responsables de cette délinquance financière sont ailleurs et ne sont pas encore inquiétés.

Je remercie du fond de mon cœur tous les compatriotes qui ont voulu distraire une partie de leur temps pour lire ces quelques lignes de cette première partie de mon mémoire.

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