Mandaté par le pouvoir Talon pour modifier les lois électorales et obtenir des propositions consensuelles pour une sortie de crise politique, le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji est en bute à une opposition déterminée et exigeante.
Mission difficile pour le président de l’Assemblée nationale. Dans sa détermination à associer les députés de la minorité autour des discussions en vue d’une sortie de l’impasse dans laquelle se retrouve le processus électoral, Me Adrien Houngbédji a du mal à faire adhérer l’opposition aux discussions. Du coup la célérité souhaitée par le chef de l’Etat, le président Patrice Talon pour une sortie de crise a déjà du plomb dans l’aile.
Des questions préjudicielles qui bloquent l’élan du président de l’Assemblée nationale dans sa volonté de réunir toute les forces politiques afin de trouver de façon consensuelle une voie de sortie de crise. La satisfaction des exigences de l’opposition n’étant pas du ressort de l’Assemblée nationale mais du gouvernement, le chef de l’institution parlementaire sera obligé de se référer à nouveau au chef de l’Etat qui doit donner les preuves de sa volonté de donner la chance à l’opposition de participer aux législatives.
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