Transport Aérien/Tourisme : Les compagnies africaines toujours au fond du trou d’air

Les compagnies aériennes du monde entier ont fait les frais de l’épidémie de coronavirus, que ce soit en termes d’emplois ou plus globalement en matière de fonctionnement. Avec les compagnies, le secteur du tourisme dans tous les pays s’effondre. En Afrique, les quelques compagnies qui volent encore timidement, peinent à tenir le coup car dans ce trou d’air, tous les indicateurs sont au rouge et des milliers d’employés sont sur le carreau. Au Bénin par exemple, tout est bien calme à l’aéroport international Cardinal Bernadin Gantin de Cotonou. Il y a comme de la nostalgie dans les regards des agents qui n’attendent que le retour des avions et la chaleur des passagers dans les halls. Dans les agences de voyages, hôtels, restaurants et musées, c’est le calme plat.

L’ouverture des frontières internationales et la reprise des vols internationaux sont les seuls vœux des acteurs et des gouvernements. Dans cette optique, en Europe par exemple, la compagnie italienne Alitalia a reçu trois milliards d’euros sous forme de prêt bancaire garanti par l’État, celui-ci devenant, de fait, le propriétaire de l’entreprise. En Allemagne aussi, l’État entend acquérir 25 % du capital de la compagnie Luftansa,…

Des plans de sauvetage identiques doivent être aussi pensé pour les compagnies africaines afin d’éviter les licenciements dus à la réduction du trafic. Cette politique va permettre aux compagnies de mieux planifier la reprise et de souffler en attendant la relance du tourisme.

Charles Christel ADOMASSE

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