Les chefs des régimes militaires issus de coups d’État au Mali, au Burkina Faso et au Niger se réuniront pour la première fois ce samedi 06 juillet 2024 à Niamey dans le cadre d’un sommet de l’Alliance des États du Sahel (AES), qu’ils ont créée en septembre, a appris l’AFP de source officielle. « Notre pays accueille le samedi 06 juillet le premier sommet des chefs d’État de l’AES, à savoir le Burkina, le Mali et le Niger », indiquent les autorités de Niamey dans un bref communiqué. Le capitaine burkinabè Ibrahim Traoré et le colonel malien Assimi Goïta seront reçus dans la capitale dès ce vendredi par le général nigérien Abdourahamane Tiani. Il faut noter que, cette rencontre aura lieu la veille d’un sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO ), dont les trois (03) pays sahéliens ont annoncé leur retrait en janvier et qui appelle à leur réintégration. Rappelons que, Ces trois (03) pays qui font tous face à des violences jihadistes meurtrières souhaitent également créer une monnaie commune.
La CEDEAO continue de travailler à faire revenir ces trois (03) pays en son seins, c’est essentiellement l’objectif poursuivi par le tout nouveau Président du Senegal dès son arrivée au pouvoir. Beaucoup d’autres chefs d’États ont aussi faire bouger les lignes dans ce sens. Mais jusqu’à présent sans résultat probant. A contrario, il y’a des annonces venant de l’AES pour appeler d’autres pays à les rejoindre. Que va t’il se passer exactement ? Le temps nous situera. L’AES a t’il les moyens politiques pour faire adhérer d’autres pays à sa cause ? Ce n’est pas sûr . Vont-ils se dissoudre pour rejoindre la CEDEAO ? C’est probable mais à condition que la diplomatie ouest africaine soit plus dynamique et plus crédible.
Flora HOUNSOUNOU