Santé au Bénin : Baisse du tarif de dialyse

Santé au Bénin :
Baisse du tarif de dialyse

Baisse du tarif de la dialyse au Bénin : «…Au lieu de 100.000, il pourrait être à 20 ou 50 000… et on y réfléchit », selon le Porte-parole du gouvernement le
20/02/2023
Les malades de l’insuffisance rénale qui subissent la dialyse verront bientôt leurs peines allégées au Bénin. Ceci, grâce à la volonté affichée du gouvernement et de son chef. Volonté corroborée par la vision du Chef de l’État. Cela ne fait plus l’ombre d’aucun doute. À en croire surtout les explications du Porte-parole du Gouvernement Monsieur Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI.
Le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Porte-parole du Gouvernement s’est penché là-dessus à l’occasion de son traditionnel point de presse, celui du vendredi 17 février 2023 pour tout dire. En effet, il informe les journalistes que le gouvernement en synergie d’action avec le ministre de la santé travaille pour la réduction du coût de la dialyse dans notre pays.
Tout portait à croire que leurs cris de détresse ressemble à de l’eau versée sur le dos du canard. Mais maintenant, assurance totale. En réalité, le Chef de l’État et son équipe y réfléchissent sérieusement. Ce qui signifie que dans les prochains jours, le coût qui sera pratiqué leur sera accessible. Le Président de la République s’en préoccupe. La preuve tangible en est que Patrice TALON  » ayant prospecté ailleurs, a demandé au ministre de voir s’il y a des possibilités d’obtenir les intrants à des prix moindres que ce que nous avons actuellement ». Il a poursuivi : « De sorte qu’il y ait des économies d’échelle que l’on réalise quand on acquiert ces produits ».
Pour en arriver à cette réflexion, le Bénin aurait dû s’inspirer de l’expérience d’autres pays. Ainsi, l’orateur fait remarquer que « si vous allez dans un pays comme la France, où ils ont cinquante (50.000) mille dialysés à peu près, quand ils vont acheter pour cinquante (50.000) personnes, ce sera, à l’arrivée, moins cher que si vous en allez acheter pour 500 ou 1000 personnes ». « Et on y réfléchit.», ajoute-t-il.
En tout état de cause, « quand on va y arriver, peut-être que personne ne voudra plus que le voisin ou l’État sache qu’il est souffrant parce qu’il aura la possibilité. Au lieu de 100.000, il pourrait être à 20 ou 50 000 FCFA…» a-t-il déclaré en conclusion. C’est dire donc, contrairement à ce que pourraient penser à tort certaines langues, Patrice TALON porte bien dans son cœur cette catégorie de patient.

Mesmer Afanou