Depuis le 23 février, des chercheurs, académiciens, administrateurs publics et acteurs de la Société civile sont réunis à Cotonou pour étudier le rapport sur le développement humain 2020 avec pour objectif, d’améliorer les performances du Bénin en 2021.
Jusqu’au 25 février à Cotonou, les réflexions tourneront autour des axes pouvant favoriser la prise en compte des recommandations du rapport dans les politiques et programmes de développement. Portant sur le thème « Le développement humain et l’anthropocène : la prochaine frontière », le rapport sur le développement humain 2020 passe en effet en revue, les progrès importants en matière de développement humain accomplis depuis 30 ans. Il n’occulte pas les pressions humaines sur la planète, les défis allant du changement climatique à l’effondrement de la biodiversité, et autres.
Concrètement, il s’agira pour ces experts à base de nouveaux indices de développement humain de voir où nous en sommes. Ils se pencheront également sur des aspects tels que l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, la protection de la biodiversité dans les politiques en faveur du développement humain.
Mohamed Abchir Aouale, Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement, retient déjà trois leçons clés de ce rapport. Il s’agit premièrement de la survenue et de l’expansion de la pandémie du Covid-19 qui a exacerbé une myriade d’inégalités dans le développement humain. Le développement humain a été durement touché du fait des effets induits par la pandémie. Ensuite, les déséquilibres planétaires et ceux sociaux s’exacerbent mutuellement. Et il note enfin? de nombreuses pressions de l’activité humaine sur la nature, l’environnement. La civilisation humaine entre maintenant dans une nouvelle époque géologique-anthropocène. Ce rapport, selon lui, soutient qu’il est à relever des défis à l’ère de l’anthropocène lorsqu’on fonde le développement humain sur le respect des exigences de la nature.
Des recommandations sont faites dans ce rapport pour mettre en œuvre au niveau national, en liaison avec les réformes nécessaires à opérer au niveau de la gouvernance mondiale, l’approche de l’anthropocène et celle du développement humain qui se renforcent mutuellement.