Quitus fiscal au Bénin :
Aucune dérogation cette fois-ci.
Le corps diplomatique accrédité au Bénin se préoccupe des conditions de déroulement des prochaines législatives de 2023. En effet, certains partis politiques risquent de se voir écarter de la course à ces législatives faute de quitus fiscal. C’est à l’occasion d’un rendez-vous d’échanges tenu entre le ministre des affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbenonci et et le corps diplomatique accrédité au Bénin ce vendredi 11 novembre 2022, que ces derniers sont allés touchés du doigt leurs inquiétudes face à cette situation. Et à leur interlocuteur d’avoir été clair avec ses vis-à-vis : « Dans ce pays, on ne pourra pas, parce qu’on n’est pas du même avis que le gouvernement dire qu’il doit avoir une dérogation par rapport aux impôts », a d’abord fait savoir Aurélien Agbénonci avant d’ajouter << Le Bénin est devenu un Etat qui vous respecte et qui se respecte, a envie de vous plaire par rapport à la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme et des processus transparents. Et dans ces processus transparents il y a la nécessité d’être en règle vis-à-vis du fisc. Il faut payer ses impôts >>, a éclairé le ministre.
Pour Aurélien Agbenonci, le gouvernement est pour des élections inclusives et s’échine pour. Mais ce n’est pas pour cela qu’il faut exempter les hommes politiques du paiement de leurs impôts et de leurs obligations Républicaines parce que ceux-ci seraient des opposants, convaincu qu’un citoyen qui aspire à diriger, donc à vouloir faire de la politique, devrait se mettre en règle vis-à-vis du fisc de son pays. Ce sont ces impôts payés par le contribuable qui permettent au Bénin de mettre en place des << processus transparents >>. Par conséquent, << Aucune manœuvre du gouvernement n’empêchera qui que ce soit de participer aux élections >>, a martelé et insisté le chef de la diplomatie béninoise.
Aristocrate Goussikindé.
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