Procès Kemi Seba : le parquet demande 1 an avec sursit et 02 million de francs comme amande

Kemi Seba pour s’expliquer avance que  cette phrase « est un cri de cœur d’une jeunesse à l’encontre des présidents qui se laissent présider. Ces propos ont été relâchés devant une jeunesse attristée, une jeunesse qui voit son père se laisser téléguider par quelqu’un qui a l’âge de leurs fils ».

Le panafricaniste reconnaît avoir lâché ces mots et avance que c’est une invitation au président de prendre son courage et ses responsabilités. S’il a qualifié le président d’être une « passoire politique », c’est un style journaliste qui est la polémique.

« Si j’ai tenu ces propos c’est parce-que j’ai de l’estime pour mes dirigeants, sinon je n’allais pas les inviter à prendre leurs responsabilités et refuser de se faire marcher dessus par la France néocolonialiste ».

Kémi Seba a rappelé au procureur que le président américain Donald Trump a traité les pays africains de « merde » sans pour autant être convoqué par la justice Burkinabé.

« Si vous deviez à nouveau faire cette conférence, emploieriez-vous les mêmes propos? » demande le procureur.

« si j’avais su qu’on allait me priver de toilette, si j’avais su qu’on allait pas me permettre de voir mes enfants, j’allais trouver des synonymes plus simples pour me faire comprendre » répond Kemi Seba.

Le parquet déclare que quiconque admet des propos outrageants en public, que ce soit Kemi Seba ou quelqu’un d’autre, sera traduit en justice. Ce faisant il demande à ce qu’il y ait application de la loi et que Kemi Seba, soit condamné à un an de prison avec sursis, avec plus une amende de 02 millions de francs CFA.

Finalement, le tribunal reconnaitra l’accusé coupable des faits à lui reprocher et le condamne à deux mois de prison avec sursis assortie d’une amande de 200 mille francs CFA. L’accusé à 15 jours pour faire appel.

Source : Internet

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