Bien que le Bénin reste relativement moins frapper par la pandémie et ses corollaires, l’inquiétude n’est guère retombée.
Avec l’actualité: la fausses guerre entre la mouvance et l’opposition sur le parrainage pour la présidentielle, la campagne électorale, le scrutin du 11 avril dernier, les activités pour la proclamation des résultats,… nos vieilles habitudes ont refait surface.
La campagne électorale et le semblant de vie normale, nous ont absorbé au point d’oublier un moment, la menace du siècle.
Autour de nous, c’est comme si les béninois avaient baissé la garde et décidé d’ignorer le virus. Oui! Dans certains milieux, on a déjà rangé les dispositifs de lavage de mains ou simplement, on n’y tient plus rigueur. On se salue, s’embrasse,… Les fêtes, rencontres et autres manifestations ont repris droit de cité. Plus de distanciation sociale. Or, personne n’a encore vaincu le mal.
C’est dommage et dangereux, quand on sait que certains pays et pas des moindres comme les USA, le Brésil, l’Italie, la France,…affrontent leurs troisièmes vagues ; nous, on ne réalise pas encore combien le ciel nous aime.
Il est certes vrai que le gouvernement prend l’affaire au sérieux et garde la veille dans sa stratégie de riposte. Nous en bon citoyens, nous devons veiller les uns sur les autres en maintenant les gestes barrières et la distanciation sociale.
La fièvre électorale étant descendue, la santé des béninois, c’est la priorité de l’heure.
Charles Christel ADOMASSE